L’insécurité gagne du terrain à Conakry et dans certaines préfectures de l’intérieur du pays. Le dernier cas enregistré est celui relatif à la découverte de corps d’une jeune fille âgée de 13 ans. Le drame a eu lieu dans la journée de dimanche 12 novembre 2023 au secteur Fassou, quartier Sonfonia dans la commune de Ratoma à Conakry.
Selon nos confrères de guineenews : « Le corps de la fillette de 13 ans a été retrouvé dans l’une des latrines de l’église Promesse Saint Charles Lwanga de Sonfonia. Même si sur place, plusieurs témoins racontent que la fillette répondant au nom d’Angeline Yombouno a été violée avant d’être tuée par son bourreau, la première autopsie du médecin légiste n’a pas confirmée la thèse du viol. Le corps a été transporté par les agents de la protection civile et envoyé à la médecine légale pour la suite de l’enquête » ont-ils informé.
C’est Dr Rosine Pivi qui est la mère de la victime, elle a raconté les circonstances de ce drame en disant ceci : « Le matin on a prié à l’église ensemble. Au beau milieu de la prière, elle (Angeline Yombouno ndlr) me dit : « maman je veux aller me mettre à l’aise. » J’ai dit ok. Elle me dit quand je finis je vais t’attendre à la sortie. Après la prière, j’ai cherché ma fille dans la cour je ne l’ai pas trouvée. C’est ainsi je suis partie à la maison pensant qu’elle nous a devancés. Je viens à la maison, je cherche ma fille je ne la vois pas. J’ai appelé les parents pour demander je ne l’ai pas retrouvée. C’est ainsi à 14 heures, je me suis retournée dans la même église pour continuer à chercher ma fille je ne l’ai pas vue. Mais on dirait c’est un esprit qui m’a parlé. Je suis allé demander à la femme du gardien si elle a la clé de l’autre douche on va vérifier. C’est ainsi elle est venue ouvrir la porte. J’ai commencé à l’appeler par son surnom « Anjo ». Parmi les 4 latrines, 3 étaient ouvertes et c’est une seule qui était fermée. Il y avait deux hommes qui étaient avec nous, ils ont escaladé le mur et sont descendus dans la latrine. Ils ont retrouvé la fille couché. Pour le moment, je peux rien dire sur comment elle a été tuée parce que je n’ai pas vu le corps de ma fille. Dès qu’on a vu son corps dans la douche, son oncle a dit : « qu’elle est là, on l’a violée et elle est décédée. » C’est ainsi moi j’ai piqué crise. Quand je me suis réveillée j’ai demandé à voir ma fille on m’a dit non. Mais le médecin est venu, il l’a examiné mais il ne nous a rien dit,» a-t-elle expliqué.
Du côté des autorités, c’est le Commissaire divisionnaire de police Mohamed N’Diaye, responsable de la police technique et scientifique qui a procédé à l’enquête. Il explique qu’aucune conclusion ne peut être tirée pour le moment quant à la thèse de viol. Puisque dit-il, aucune trace de maltraitance n’a été observée sur la victime.
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