Pour le moment la maladie est donnée pour mystérieuse. Les victimes ont des brûlures sur le visage et sur d’autres parties de leurs corps. L’information est partie du débarcadère de Bonfi. Elle a aussitôt interpellé la ministre de la pêche qui a alerté ses collègues du gouvernement.
« Nous avons passé l’information au ministre de la santé, à la ministre de l’environnement, à ceux des mines et de l’administration du territoire et de la décentralisation. On a créé une commission interministérielle pour régler rapidement cette situation urgente », a déclaré Charlotte Daffé.
Selon la ministre de la pêche, les équipes techniques de son département ont recensé 53 personnes. 25 sont admises à l’hôpital Donka. D’autres ont préféré l’automédication. Pour charlotte Daffé ce n’est pas la solution.
« Je demande à tous ceux qui sont touchés de revenir à l’hôpital, parce que c’est là-bas, ils peuvent bénéficier de soins adéquats. Ils pourraient passer à côté, s’ils se lancent dans l’automédication » a-t-elle prévenu.
Pour ce qui est de la prise en charge des personnes affectées, le gouvernement de transition s’en occupe totalement.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour donner des consignes à l’équipe médicale pour une prise en charge complète et exhaustive de tous ces cas sans incident financier pour les individus et les familles. Je répète ici, le gouvernement de transition prendra en charge tous les frais liés à la prise en charge », a assuré le ministre de la santé
Il y a la prise en charge des malades, mais il y a aussi la protection de la santé et du bien-être de la population, parce que ces pêcheurs sont revenus avec du poisson. Des dispositions sont déjà prises, annonce Mamadou Péthé Diallo.
« Madame la ministre a déjà donné des instructions aux équipes de séquestrer les prises que ces pêcheurs artisanaux avaient ramené aux ports afin que les analyses soient faites pour s’assurer qu’elles sont propres à la consommation avant d’être mis à la disposition de la population »
Le ministre de la santé a également indiqué que des prélèvements sont en train d’être faits à la fois sur les malades et en haute mer, pour pouvoir identifier les produits incriminés.
Ahmed Sékou Camara