La journée de mardi 14 janvier 2020 est marquée par une accalmie au front des violentes manifestations organisées par le FNDC et ses alliés politiques de l’UFDG et de l’UFR. La tension couve dans la banlieue de Conakry ou la circulation routière et les activités commerciales ont timidement repris mardi dans la zone Hamdallaye-Bambeta-Cosa ; les forces de l’ordre ont été présentes pour y ramasser pierres, troncs d’arbres et autres tas de déchets physiques déposés par des jeunes protestataires de l’opposition.
Si dans les zones comme cobaya des barricades ont été enlevées pour faciliter la circulation et d’autres activités quotidiennes au niveau des transversales connues et secteurs de sonfonia, cimenterie et kagbelen, l’intérieur du pays a vibré au rythme des violences aveugles contre les symboles de l’Etat. Outre les accrochages signalés entre forces de l’ordre et manifestants surexcités à Lélouma, Labé et Pita, tous les observateurs condamnent la destruction par le feu du tribunal de 1ere Instance de Labé.
Les bureaux épargnés par la furie de la journée de lundi, ont été saccagé et incendiés par des manifestants dans la capitale de la Moyenne Guinée. Outre le domicile saccagé à tort d’un proche d’un gendarme en formation à Conakry et les dangers de la désinformation et de la manipulation, les manifestants de l’opposition se sont donnés la liberté d’encercler le bloc administratif de la préfecture de Lélouma pour exiger le départ du préfet légalement nommé par le pouvoir légitime.
Cette attitude va-t’en guerre qui frise la folie d’un certain âge est loin de faciliter la coexistence pacifique entre guinéens et de consacrer la fin des violences et affrontements dans certaines localités du pays.
Déjà les sources font état de deux cas de décès et de plusieurs interpellations à Conakry et dans les régions sous tension. Des blesses sont également signalés pour un mouvement de protestation contre le projet de nouvelle constitution, le fichier électoral déjà assaini avec quelque 8 millions d’électeurs prépositionnés et contre la tenue des législatives programmées pour le 16 février 2020.Avec les violences inutiles et dirigées contre les symboles de la République, la Mouvance présidentielle fait état d’un « Agenda pernicieux et caché de l’opposition et de ses alliés ».
AGP/lavoixdupeuple.info