C’est une nouvelle étape de franchie, de nouveaux acquis scientifiques à l’actif du Directeur Général du fonds national de la Zakat et du WAQF en Guinée. Dr Mamadou Lamine Diallo a soutenu son Mémoire de fin d’études ce week-end à Conakry, capitale guinéenne. « La zakat et Waqf, outils de lutte contre l’exclusion financière et la pauvreté », est le thème que le religieux a abordé. Très humble, modeste et courtois, Dr Mamadou Lamine Diallo est le Directeur Général du fonds national de la Zakat et du WAQF en Guinée depuis plusieurs années. Cette personne exceptionnelle est une école, une bibliothèque en matière de bonnes œuvres.
La zakât ou zakat ou zakat ; mot arabe traduit par « aumône », est le troisième des piliers de l’islam.
Le musulman est tenu de calculer chaque année lunaire (hégire) ce montant et le donner aux gens les plus pauvres de sa communauté.
Purifier le croyant de son éventuelle attirance malsaine pour les biens, limiter l’avarice et la convoitise. De même, cela favorise l’investissement des biens, car les investissements sont exemptés d’impôts.
Permettre aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins, ce qui était un droit dans le cadre de la responsabilité collective prônée par l’islam.
Rallier le cœur des hommes à Dieu.
Permettre la création de bâtiments publics utiles : écoles, hôpitaux…
Bénéficiaires
Les bénéficiaires de la zakât sont cités dans le Coran :
« La zakât est destinée aux pauvres, aux indigents, à ceux qui le prélèvent, à ceux dont les cœurs sont à gagner [à l’islam], à l’affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). » Le Coran (IX, 60)
La zakat est donc redistribuée aux pauvres, aux nécessiteux qui possèdent trop peu pour vivre d’une manière décente, aux esclaves afin de les affranchir et aux captifs afin de verser la ranà son qui leur rendra la liberté. Elle sert aux surendettés, parfois incapables de s’acquitter de transactions qui ne comportent pas d’offense à la morale.
La Rédaction