Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Oury Bah a présidé ce mercredi 16 octobre 2024, la cérémonie de lancement du projet d’élaboration du pacte de stabilité sociale pour la croissance et le progrès social, au Chapiteau du Palais du Peuple.
C’est une initiative du ministère du Travail et de la Fonction publique, à travers le Conseil National du Dialogue Social (CNDS). Le pacte de stabilité vise à sensibiliser et mobiliser les acteurs du monde du travail afin d’actualiser leur engagement en faveur de la stabilité, de la croissance et du progrès social en cette période de transition.
Selon le Ministre de l’Administration Général Ibrahima Kalil Condé : « Le gouvernement guinéen à travers le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation en collaboration avec l’organisation internationale de la francophonie (OIF) s’est engagé a organisé cet important atelier régional dont le thème est en parfaite adéquation avec la vision du chef de l’État qui souhaite doter chaque guinéen d’une identité juridique et numérique, cette vision s’inscrit dans le cadre de la vaste réforme et modernisation du système d’enregistrement des faits de l’état civil. L’état civil est l’un des services techniques les plus importants dans un pays. Il permet non seulement d’identifier une personne dans l’organisation sociale et administrative mais aussi donne à l’individu la possibilité d’exercer effectivement ses droits, il favorise plusieurs avantages cumulatifs et indissociables qui garantissent pour chaque citoyen une existence juridique et sociale sans commune mesure sur plusieurs plans » a-t-il déclaré.
Pour lui : « C’est un plaisir pour nous d’avoir l’OIF à travers cet atelier de réflexion, cela veut dire que la Guinée est belle et bien revenue dans la famille francophone, elle a porté toute les contributions nécessaires pour que cela soit un espace d’appropriation des meilleurs pratiques qui se font passer par là et sur ça qui va se faire, que l’Afrique soit stabilisé reconstruit un peu avec les citoyens partout dans tous nos états, et qu’ils se sentent comme des citoyens libres égaux en droits et en devoirs. Nos équipes techniques, je leur demande d’en profiter d’échanger avec chacun d’entre vous pour connaître vos expériences, vos difficultés dans le cadre de la mise en place de ce système de digitalisation du fichier d’état civil pour s’en approprier et avancer » a-t-il conclu.
De son côté, le Premier Ministre chef du gouvernement Amadou Oury Bah : « L’esprit du dialogue veut dire que vous veniez avec vos approches particulières, vos revendications singulières mais que vous êtes disposé intellectuellement, à savoir : que le socle commun nécessite des flexibilités de compromis pour trouver un climat, un espace où tout peut être possible dans la paix et dans le progrès, le faite de réunifier le patronat, de travailler à ce que la chambre de commerce puisse être un levier unifier, de faire en sorte que au niveau des syndicats qu’il ait une unité d’action pour qu’on ne puisse pas avoir un éparpillement des interlocuteurs, au risque de ne peut pas promouvoir un progrès global pour que le monde du travail puisse évoluer dans la paix, dans la stabilité tout en ayant des revendications qui peuvent être gérer de la manière la plus intelligente, c’est l’histoire qui nous amène à ce stade, l’écriture de l’avant-projet de la constitution condense tout cela » a-t-il déclaré.
Le président du conseil national du dialogue social, Alya Camara a pour sa part affirmé ceci : « ce pacte social que nous ambitionnons pour notre pays , est un accord tripartite, établie et signé par les représentants des pouvoirs publics, les organisations d’employeurs et les organisateurs des travailleurs, envie de mettre en œuvre des mesures de politique économiques et sociale dans un certains nombres de domaines définies de commun accord, il s’agit d’un acte majeur comportant des engagements pouvant et devant rendre la vie sociale économique plus résilient, plus harmonieuse, permet de construire un consensus national sur les grandes stratégies pouvant alimenter et orienter les politiques publiques » a-t-il rassuré.
Le représentant de circonstance du Système des nations unies à cet événement, Oumar Sidibé a dit : « il est indispensable de prendre en compte l’économie informelle dans la dynamique d’élaboration du pacte. Je voudrai également inviter les acteurs à ne pas oublier les acteurs de l’économie rurale et agricole, j’aimerai en outre souligné la nécessité de prendre en compte les jeunes et les femmes dans les engagements que vous allez négocier et signer, c’est pour cela que le système des nations unies est à vos côtés et sera à vos côtés pour faire avancer cette initiative » a-t-il promis.
Enfin, le ministre du travail et de la fonction publique, Faya François Brouno de prendre des engagements au nom du gouvernement : « je tiendrai toujours ma parole celle d’asseoir un cadre de dialogue basé sur la confiance, et l’intérêt majeur que le gouvernement accorde à vos différentes préoccupations illustrent parfaitement la volonté du chef de l’État de faire du dialogue social un levier de développement économique d’où la nécessité de parvenir sans délais à l’élaboration et l’adoption pour soustraire définitivement notre pays des crises sociales à répétition » .
Abou Camara et M’Böh pour www.lavoixdupeuple.info