L’Institut National de la Statistique (INS) a publié son rapport relatif à l’Indice National Harmonisé des Prix à la Consommation (INHPC). Dans ce document de 15 pages, l’INS affirme qu’en variation mensuelle, ‘’le niveau général des prix à la consommation en octobre 2024 a connu une hausse de 0,1 %, consécutive aux progressions des prix enregistrées à : Kindia (+0,4 %), Conakry (+0,1 %), Kankan (+0,1 %), Mamou (+0,1 %) et Faranah (+0,04 %). Cependant, il est resté quasi stable à Boké, N’Zérékoré et Labé’’.
Et plus loin, l’institut national de la statistique (INS) dira que vue sous l’angle des fonctions de consommation : « la hausse des prix à la consommation observée en octobre 2024 est liée principalement à la fonction « alimentation et boissons non alcoolisées (+0,1 %) » et dans une moindre mesure aux fonctions « enseignements (+1,1 %) » et « articles d’habillement et chaussures (+0,1 %) ».
L’analyse selon l’état des produits montre que les produits frais ont fortement contribué à la variation mensuelle du niveau général des prix avec une hausse de 0,1 % suivis de l’inflation sous-jacente (+0,1 %), tandis que les produits de l’énergie sont restés quasi stables. Par rapport à la provenance, les produits locaux tout comme les produits importés ont enregistré une hausse de 0,1 %.
En glissement annuel et en moyenne annuelle, l’indice harmonisé des prix à la consommation de Conakry s’est accru respectivement de 8,0 % et 8,4 %.
Au niveau national, les prix à la consommation des ménages au mois d’octobre 2024 enregistrent une hausse en glissement annuel de 4,7 %, consécutive aux glissements annuels observés à Conakry (+8,0 %), Kankan (+4,6 %), N’Zérékoré (+3,8 %), Boké (+3,8 %), Labé (+4,3 %), Mamou (+2,9 %), Kindia (+1,4 %) et Faranah (+2,0 %).
L’analyse suivant les fonctions de consommation révèle dans l’ordre des contributions au niveau national, les glissements annuels en octobre 2024 : « alimentation et boisson non alcoolisées (+7,9 %) », « transports (+7,5 %) » et « restaurants et hôtels (+1,9 %) ».
Ci-dessous l’intégralité dudit rapport publié sur le site de l’INS :