Ce lundi 16 septembre, la scène politique guinéenne a enregistré un mouvement majeur avec la publication du décret portant nomination des membres de l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum constitutionnel (ONASUR), à seulement 72 heures du lancement du scrutin prévu le 21 septembre. Parmi les personnalités retenues figurent Dr. Sékou Koureissy Condé, Madame Mariama Sy Satina Diallo et Maître Pépé Antoine Lamah, rejoints par plusieurs autres cadres expérimentés.
Maître Lamah a pris la parole pour exprimer sa gratitude et souligner l’importance de sa mission : « Cette confiance placée en ma modeste personne est avant tout une responsabilité citoyenne et républicaine. Elle m’engage à œuvrer, avec rigueur et impartialité, pour la transparence, la crédibilité et le bon déroulement du processus référendaire. » Ses mots mettent en lumière la charge qui incombe aux membres de l’ONASUR, alors que le compte à rebours avant le scrutin est déjà lancé.
L’ONASUR est chargé d’assurer la supervision indépendante du référendum, en veillant à ce que chaque étape respecte les règles et engagements démocratiques. Le choix de personnalités issues de différents horizons reflète la volonté d’associer expertise technique et intégrité morale. Toutefois, à seulement trois jours du scrutin, la question de la mise en œuvre rapide et de la coordination efficace des opérations devient centrale : comment ces membres vont-ils organiser le suivi et harmoniser leurs actions pour garantir une supervision fluide et crédible ?
Au-delà de la simple nomination, cette étape souligne l’importance d’une surveillance impartiale et coordonnée. La responsabilité confiée à ces membres dépasse le cadre individuel : elle engage l’ensemble de la société dans une démarche de confiance et de vigilance citoyenne.
La Guinée observe désormais avec attention la manière dont l’ONASUR mettra en place ses mécanismes et coordonnera ses interventions. Chaque action sera scrutée, car l’enjeu dépasse le personnel, il touche à la crédibilité et à la légitimité d’un processus décisif pour l’avenir du pays.
Djoumè SACKO