Selon le secrétaire général du conseil national de la transition, M. Aboubacar Camara, la problématique du foncier doit être une question centrale et prioritaire est que l’ensemble des autorités d’un pays, comme tous les acteurs du développement national, doivent la prendre très au sérieux. Il l’a fait savoir lors d’une rencontre avec les membres du réseau »NELGA », tenue dans la salle des Actes du Palais du Peuple à Conakry.
IL a rassuré les hôtes de prendre leurs préoccupations en compte : » vous n’avez pas frappé à la mauvaise porte. Vous vous êtes adressez au Parlement guinéen, et plus précisément à un Parlement transitoire reconnu pour son efficacité et sa proactivité. Ceux qui ont déjà collaboré avec nous dans le cadre de différents projets ou dans d’autres initiatives liées à la vie nationale savent à quel point, lorsque nous sommes convaincus, nous pouvons porter les sujets jusqu’au plus haut niveau.
Concernant le réseau NELGA, qui accorde une importance particulière au foncier, Monsieur le Recteur, vous connaissez notre état d’esprit ici. Vous connaissez celui du Président de notre institution. Permettez moi de parler de lui sans que cela ne soit perçu comme une quelconque démagogie. Le Président actuel du CNT est un acteur de la société civile, qui a une longue expérience dans ce domaine. J’ai été son conseiller juridique au sein de la plus grande plateforme de la société civile guinéenne, le CNOSC (Conseil National des Organisations de la Société Civile). Ce sont des combats que nous avons menés ensemble. J’ai moi-même participé à des travaux au Mali, pays dont l’exemple est souvent cité positivement, notamment pour sa loi agricole et foncière.
Nous nous sommes souvent posé la question : pourquoi ne pas mener des études pour adapter l’expérience malienne à notre pays ? C’est pourquoi j’ai dit que vous prêchiez des convaincus. Celui qui préside cette institution est déjà largement sensibilisé à ces enjeux. S’agissant maintenant de la collaboration avec l’université : j’ai dit à Monsieur le Directeur ici que les questions de recherche, de formation, d’études sont prioritaires pour le CNT. Parmi les réformes engagées par le Président du CNT, en plus de la création des directions juridiques et logistiques, figure la création du CERFOP— le Centre d’Études, de Recherche et de Formation Parlementaire. J’ai eu l’honneur d’être le premier directeur de la Direction des Affaires juridiques et de la logistique, avant de devenir directeur de cabinet, puis secrétaire général du CNT. Le CERFOP est aujourd’hui un organe technique supplémentaire d’appui aux travaux des commissions et des directions opérationnelles. Le Directeur général du CERFOP est actuellement en train de signer des accords de partenariat entre le CNT et de nombreuses universités guinéennes, mais aussi avec des institutions étrangères, y compris avec votre réseau NELGA. Ce partenariat constituera un cadre idéal pour une collaboration fructueuse, pérenne et mutuellement bénéfique entre le CNT et vous » a-t-il rassuré.
Oumar M’Böh pour www.lavoixdupeuple.info