Dans le cadre de la réalisation de la mission que le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya lui a confiée, le Directeur Général de l’Office de Régulation des Agences de Sécurité et de Protection Civile (ORASPC), Moussa Diawara a rencontré ce mardi 6 décembre 2022, les membres du Bureau de l’Union des sociétés et entreprises de sécurité privée. La rencontre a eu lieu au siège de cette union dans le quartier Bellevue. Objectif, écouter ces patrons de sécurité privée et leur présenter sa feuille de route.
Moussa Diawara accompagné de son équipe a eu des échanges avec les membres de l’Union qui regroupe en son sein une centaine d’entreprises de sécurité privée. Au cours de ces échanges qui ont eu lieu à huis clos, Nasser Mounir et ses pairs ont mis sur la table leurs préoccupations, leurs soucis et les difficultés auxquels ils sont confrontés dans le secteur de la sécurité privée et de la protection civile. Conscient de ces défis à relever, le patron de l’ORASPC a tenu à rassurer ses collaborateurs.
« Je mesure pleinement les difficultés auxquelles l’ORASPC sera confronté les prochaines semaines, les prochains mois, les prochaines années. C’est le lieu pour moi de saluer votre initiative de création de l’union des entreprises de sécurité et tous les efforts que vous n’avez cessé de fournir pour la régulation de votre secteur, de notre secteur à tous. Je suis réconforté à l’idée de pouvoir m’appuyer sur vos expériences, votre connaissance du secteur de la sécurité, votre savoir-faire…pour relever les nombreux défis auxquels nous serons tous confrontés », a dit Moussa Tatakourou avant d’ajouter :
« Je tiens à rassurer les uns et les autres que vous n’êtes pas mes adversaires, bien au contraire, vous êtes des partenaires de l’ORASPC. Sans sociétés de sécurité, l’ORASPC n’a aucune raison d’être. D’où la nécessité pour nous de travailler main dans la main dans la confiance, la franchise et le respect du cadre règlementaire. Vous et Nous avons tous intérêt à ce que le secteur de la sécurité soit régulé. Il y va de la survie de certaines sociétés et de l’image que les citoyens peuvent percevoir de nous. Je tiens également à rassurer les uns et les autres que je ne suis pas venu à la tête de l’ORASPC pour mener une chasse aux sorcières ou aller fouiner dans le passé des uns et des autres. La loi n’étant pas rétroactive, ce qui est passé jusque-là appartient au passé », rassure-t-il.
Dans la même dynamique, le DG de l’ORASPC a invité ses amis d’en face à se conformer aux dispositions légales et réglementaires qui régissent leur secteur.
« J’invite les uns et les autres à se mettre en règle au regard des dispositions légales ».
La création de l’ORASPC a trouvé des patrons de sécurité privée dans un contexte de doute et de méfiance vis-à-vis de l’Etat. Convaincus de la détermination et l’esprit ouvert du Directeur général de l’ORASPC, Nasser Mounir, le président de l’USEP et ses camarades décident de monter dans le train.
« Nous félicitons la démarche du jeune directeur de l’Office. Toutes les décisions qui ont été prises par l’Office depuis le décret de mise en place jusqu’à aujourd’hui vont dans le sens de l’acquisition de certains combats qui ont commencé depuis plus de 20 ans. Nous saluons cet esprit et nous lui demandons de continuer, qu’il sache que toute la corporation de la sécurité privée en Guinée est derrière lui ».
L’ORASPC entend mener des actions pour lesquelles il souhaite l’implication de l’USEP :
- Identification des sociétés de sécurité, dont le communiqué est passé et que les premiers mails ont été envoyés ; Organisation des ateliers de restitution sur les attributions de l’ORASPC, ces ateliers seront organisés et seront à destination de toutes les sociétés de sécurité qui devront déléguer 2 ou 3 personnes pour participer. Ils visent à expliquer le mode de fonctionnement de l’ORASPC, ses attributions et les réformes qu’il entend mener.
Au titre des réformes à mener par l’ORASPC, la carte professionnelle sera un sésame pour exercer le métier de la sécurité et l’agrément pour gérer une entreprise de sécurité. Et l’obtention de la carte professionnelle sera conditionnée par celle de la carte d’identité biométrique, a précisé Moussa Tatakourou dans son discours.
Avec la cellule de Communication de l’ORASPC