Les candidats à la présidentielle du 28 décembre prochain en Guinée continuent de déposer leurs dossiers de candidatures à la Cour Suprême, l’institution en charge de réceptionner ces dossiers. Parmi ces candidats figure l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi qu’ex-vice-gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée, Abdoulaye Yéro Baldé.
Selon des informations concordantes, ce dernier a officiellement déposé sa candidature à l’élection présidentielle. Le jeudi 30 octobre, il a remis son dossier complet, accompagné du reçu de paiement de la caution électorale, au greffe de la Cour suprême. Sa candidature a été enregistrée en sixième position, sous la bannière du FRONDEG (Front pour la Démocratie en Guinée), le parti qu’il dirige depuis sa démission du gouvernement.
Homme de rigueur et d’expériences, Yéro Baldé s’est forgé une réputation de technocrate compétent et intègre au sein de l’administration guinéenne. Ancien collaborateur du président Alpha Condé, il avait marqué les esprits en démissionnant en 2020 pour protester contre la décision de ce dernier de briguer un troisième mandat controversé, qu’il jugeait contraire aux principes démocratiques et à la Constitution en vigueur.
Aujourd’hui, en se lançant dans la course à la magistrature suprême, Abdoulaye Yero Baldé entend proposer une alternative politique axée sur la bonne gouvernance, la transparence et la relance économique. Son projet s’appuie sur une vision de réconciliation nationale, de valorisation du capital humain et de modernisation des institutions publiques.
Dans un contexte politique encore marqué par la transition et les attentes fortes de la population, la candidature de Yero Baldé suscite un intérêt particulier parmi les observateurs, qui voient en lui un profil technocratique capable d’incarner un renouveau politique dans un paysage dominé par les figures traditionnelles.










