Le 5 septembre 2021 restera gravé dans l’histoire de la Guinée comme le jour où l’armée, sous la bannière du Comité national du Rassemblement pour le développement (CNRD), a pris ses responsabilités face à une période d’incertitude profonde. Quatre ans plus tard, le pays affiche des avancées notables, de la stabilisation des institutions à la restauration des équilibres macroéconomiques, en passant par des réformes ambitieuses dans la gouvernance, la justice et l’administration publique.
Sous la vision du général Mamadi Doumbouya, la Guinée a entrepris une modernisation de ses infrastructures : stades réhabilités, bâtiments administratifs rénovés, routes construites ou rouvertes. La rigueur et la discipline dans la gestion publique traduisent une volonté de rompre avec les pratiques du passé et de bâtir une administration efficace, tournée vers les citoyens.
Parmi les initiatives les plus notables figure le projet de nouvelle constitution, fruit d’un large processus participatif. Ce texte vise à renforcer la justice, l’équité, la citoyenneté et la démocratie, tout en rassemblant les différentes couches de la société guinéenne. Il se veut un socle pour une Guinée réconciliée avec elle-même et engagée sur le chemin de la responsabilité collective.
Au-delà des institutions, le CNRD a placé la cohésion sociale et la réconciliation nationale au cœur de son action, favorisant le dialogue et un climat politique apaisé. L’accent a également été mis sur les aspects sociaux : éducation, santé et accès aux services de base traduisent l’ambition de rapprocher l’État des citoyens et de renforcer le quotidien des populations.
À l’approche du référendum du 21 septembre 2025, le peuple guinéen est invité à franchir une nouvelle étape. Cette consultation constitutionnelle s’inscrit dans la continuité de quatre années de réformes et de refondation. Le 5 septembre 2021 a marqué le départ d’une dynamique nationale, celle de bâtir une Guinée plus unie, plus juste et plus prospère.
Par Boubacar Koyla Diallo