La recrudescence des cas de viols sur mineurs devient de plus en plus inquiétante en République de Guinée. Cela, malgré les efforts de l’État et de ses partenaires. À date, un total de deux cent vingt un (221) cas de viols a été enregistré depuis le début de l’année 2024.
Face à cette situation, les autorités de la Direction de l’Office de la Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) déclarent n’avoir ‘’aucune tolérance’’ pour les violeurs.
Selon les statistiques fournies par l’OPROGEM, le premier trimestre de l’année 2024, un total de 122 cas de viols sur mineurs, a été comptabilisé. Pour Colonel Marie Sylla, chef de division prévention à l’OPROGEM, ces chiffres alarmants. Il y a eu également 122 cas de viols, qui ont été tous déférés, a-t-elle informé.
Le dernier cas de viol sur mineur en Guinée remonte au 20 décembre 2024. Il s’agit de Mahawa Sylla, une fille de 6 ans, qui a été violée et assassinée dans les toilettes de son établissement scolaire. Cet acte de barbarie pousse davantage l’OPROGEM à prendre des décisions sévères. C’est pour cette raison que Colonel Marie Sylla a déclaré : « Les cas de viols, c’est tolérance zéro et aucune négociation n’est possible. Car, se sont des purs criminels. Donc, s’ils passent la nuit chez nous, c’est parce qu’on n’a pas fini les auditions. Mais dès qu’on finit les auditions nous mettons le dossier en forme et on est l’envoi devant le parquet » a-t-elle ajouté.
Pour éradiquer les cas de viol à République de Guinée, des sanctions sont prises. L’assurance est donnée par le ministre de la Justice qui était en concertation avec certains membres du gouvernement.
Mamoudou Daman