Le premier ministre guinéen, Amadou Bah Oury a procédé à la présentation de la politique générale du gouvernement de la Transition, le lundi 27 mai 2024 à l’hémicycle du Palais du Peuple devant les conseillers nationaux du CNT.
Ce passage du premier ministre a été critiqué par certains leaders politiques guinéens par rapport au glissement du calendrier du retour à l’ordre constitutionnel. C’est le cas de Monsieur Barry Hamidou, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), également président du parti citoyen pour la défense de l’intérêt collectif (PCDIC).
D’entrée, Hamidou Barry a salué le passage du premier ministre devant les conseillers nationaux du CNT. « Je salue le passage du premier ministre au conseil national de la transition pour exprimer la vision de la politique de son gouvernement. Il a eu a détaillé presque la majorité des points inscrits par rapport à sa vision de politique du développement ».
Concernant le glissement du calendrier des élections en Guinée, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) déplore. « En tant qu’acteur politique, nous déplorons, du point de vue le retour à l’ordre constitutionnel. À la date du 1er janvier 2023, le gouvernement à sa tête Dr Bernard Goumou avait pris un engagement solennel devant la CEDEAO pour conduire le pays, vers le retour à l’ordre constitutionnel pendant 24 mois. Par rapport à cet engagement, le pays devrait se retourner à l’ordre constitutionnel pendant cette période de fin d’année 2024. Mais fort malheureusement, à la nomination de Amadou Oury Bah, nous avons suivi sur les ondes étrangères, qui dit que ce sont seulement les élections référendaires qui seront organisées en 2024 et que les autres élections attendrons l’année 2025 », a-t-il rappelé.
Abou Camara pour www.lavoixdupeuple.info