L’Assemblée nationale du Ghana a connu un fort taux de contamination au Covid-19 tant au sein du personnel qu’au sein des députés nationaux. Cette courbe ascendante de contamination contraint les autorités à décréter la fermeture du parlement.
Au total, 17 députés contaminés et plus de 150 agents de l’administration parlementaire testés positifs au covid-19. Ce taux si élevé a inquiété et a interpellé les dirigeants qui ont pris des mesures plus corsées. Face à cette vague de contamination, l’Assemblée nationale est fermée pour au moins trois (3) semaines. Pour le président du parlement, Alban Bagbin, cette décision vise à désinfecter les locaux de l’Assemblée nationale et à placer les contaminés en quarantaine pour un meilleur suivi médical.
« Nous avions fait des tests et certains ont été positifs. Les députés infectés ont été priés de s’isoler, mais au fur et à mesure que nous menions nos activités, les gens continuaient à être contaminés. Il était donc logique de faire une pause, de récupérer et puis de revenir », a signifié le porte-parole de l’Assemblée nationale, Kate Addo.
Mais avant cette décision de fermeture, les députés avaient déjà réduit le nombre de leurs séances afin de limiter la propagation du coronavirus. Pour certains députés, le nombre a augmenté parce qu’il y a manque de prudence et de mesures préventives. En somme, soutiennent ces députés, il y a eu un relâchement des gestes barrières au sein de l’institution Dans une déclaration, le député Clément Apaak, de la circonscription Builsa South à l’est du Ghana, a accusé des députés d’avoir dissimulé le virus et de continuer à venir à l’Assemblée nationale.
À noter que la fermeture du Parlement intervient alors que le Ghana subit une deuxième vague de Covid-19 particulièrement virulente. Le pays compte désormais plus de 73 000 cas et près de 500 décès. Une situation qui a poussé l’association nationale des médecins à lancer un appel pour un reconfinement total.
Source Hemcyclesdafrique