La commission de l’Assemblée nationale française a entamé, ce lundi 30 janvier 2023, l’examen des 7000 amendements déposés concernant la réforme des retraites.
Les députés ont jusqu’à mercredi soir pour procéder à l’examen de l’ensemble des amendements proposés, avant l’arrivée du texte dans l’hémicycle le 6 février prochain.
Dès le début de la session, la présidente de la commission des affaires sociales, Fadila Khattabi, a fait savoir qu’en comparaison avec les précédents projets de loi sur les finances de la sécurité sociale dont « le taux d’irrecevabilité s’est toujours élevé à environ 50%, le taux n’est aujourd’hui que de 20% sur ce texte ».
Lors de sa prise de parole, le député LFI (La France insoumise), François Ruffin, a réitéré son hostilité au projet de réforme, à la veille d’une journée nationale de mobilisation.
« On ne comprend pas le puissant désir de retraite, le puissant combat qui s’engage, si on ne perçoit pas ce qu’est le travail, et le désir qu’ont les Français d’en sortir, parce que malheureusement, ils ne s’y épanouissent pas pleinement », a-t-il plaidé en commission.
Il estime que « la France aujourd’hui aurait besoin de douceur, (…) de tendresse après trois ans de crise Covid, la guerre en Ukraine, la crise de l’inflation » et accuse la majorité de brutaliser « le corps social ».
Source: Anadolu