La grève qui a débuté mardi dans les raffineries du groupe TotalEnergies, se poursuit, ce jeudi, selon une source syndicale.
Le syndicat CGT de l’Amont pétrolier-Global Services-Holding du groupe TotalEnergies a indiqué que quatre des cinq raffineries françaises exploitées par le groupe sont à l’arrêt ce jeudi et que seule la raffinerie de Donges, en Loire-Atlantique, n’est pas en grève.
Au troisième jour de grève, les objectifs des salariés des raffineries de TotalEnergies restent inchangés, notamment la revalorisation de leur salaire à hauteur de 10 %, le « dégel des embauches » en France et la création d’un « plan massif d’investissements ».
En conséquence de cette grève et de la baisse des prix du carburant dans les stations-service TotalEnergies, notamment d’une remise à la pompe de 20 centimes d’euros par litre, des files d’attente sont constatées depuis mercredi et se sont accentuées, ce jeudi, dans un grand nombre de ces stations-service.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, à l’issue du Conseil des ministres, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, avait indiqué que 12 % des stations-service de l’Hexagone « rencontrent des difficultés sur au moins un type de carburant, avec des variabilités puisque dans la région Hauts-de-France, on atteint plus de 30 % de stations qui rencontrent des difficultés ».
Suite à l’afflux massif des automobilistes vers les stations-service, les préfets du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme ont interdit la vente de carburants dans des jerricans.
Par ailleurs, la préfecture du Nord a annoncé, mercredi, que des stocks stratégiques ont été libérés afin de réapprovisionner les stations-services du département, ainsi que la mise en place d’un accès prioritaire au carburant pour les transports sanitaires et les professionnels de santé.
Source: Anadolu Agency