Comme annoncé dans un de nos articles, la 7ème édition du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire ‘’ESS’’ s’est ouvert ce mercredi 29 octobre 2025 à Bordeaux. C’est le Palais 2 l’Atlantique qui a servi de cadre à cette grande mobilisation sous le thème : « FAIRE DE l’ESS LA NORME DE L’ÉCONOMIE DE DEMAIN ». Où ce rendez-vous international a réuni plus de 10 000 personnes qui sont venus à Bordeaux. Objectif, échanger autour de l’Économie sociale et solidaire durant trois jours d’ateliers, conférences et débats intenses sur les modèles économiques durables et inclusifs de demain.
Dans son discours d’ouverture le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic a expliqué aux participants l’importance de l’économie sociale et solidaire dans la transformation économique des Etats. Pour lui : « Nous croyons, ou plutôt nous savons que l’Économie sociale et solidaire est un levier de transformation pour une économie plus responsable, locale, participative, moins centrée sur le profit pur » a-t-il insisté devant une salle comble. La Ville organise l’événement aux côtés de Bordeaux Métropole, le Département de la Gironde, la Région Nouvelle-Aquitaine, la CRESS Nouvelle-Aquitaine (Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire), ESS France et de nombreux partenaires.
Quant au Directeur Général de l’Agence Nationale du Volontariat Jeunesse (ANVJ), Mamadou Macka BALDE, représentant le ministre guinéen de la Jeunesse, Mamadou Cellou BALDE : « La participation de la Guinée à travers l’Agence Nationale du Volontariat Jeunesse (ANVJ) à cette rencontre internationale va permettre au pays non seulement de présenter ses projets de volontariat et d’insertion socio-économique des jeunes, mais aussi de renforcer sa coopération avec d’autres pays et acteurs de l’ESS en vue de s’inspirer des modèles de réussites qui pourraient être adaptés aux réalités guinéennes. C’est également une opportunité stratégique pour la Guinée de renforcer son positionnement dans les débats mondiaux sur l’économie inclusive et durable, tout en mettant en lumière sur les efforts nationaux en matière de jeunesse et de solidarité », a-t-il souligné.
A noter que l’ESS englobe 13% de l’emploi privé en France, c’est autant que dans le secteur industriel.
Garni par des contingents venus de 100 pays issus des cinq continents, ce Gsef s’est donc ouvert avec la promesse d’une ère nouvelle, et la volonté de renforcer une économie actuellement ballotée en France par l’inflation et la baisse globale des subventions qui lui sont allouées. Pas une fatalité pour les participants de l’événement, prêts à partager et trouver de nouvelles solutions pour renforcer une économie plus juste, plus humaine et plus écologique.
Un pôle jeunesse qui agit
Pour illustrer cet élan, quoi de mieux que de se tourner vers l’avenir. Incarnation de cet engagement de la nouvelle génération, le pôle Jeun’ESS du Gsef s’est mobilisé bien en amont de l’événement pour que la parole des jeunes se manifeste et soit entendue par les décideurs.
Leur démarche : la rédaction de cinq plaidoyers, un par continent, regroupant les espoirs et demandes de cette jeunesse engagée. Si en Afrique, la jeunesse revendique un espace plus reconnu pour l’ESS dans les politiques publiques menées, le Québec exige plus de porte-voix pour peser sur les débats, tandis que l’Amérique du Sud plaide pour une reconnaissance plus directe des coopératives alimentaires.
Des requêtes différentes, mais aussi complémentaires, qu’un manifeste final va regrouper au terme de ce Gsef bordelais, au cours d’une proclamation officielle.
Outre le lancement officiel, un espace de stands offre l’opportunité d’échanges avec les institutions, les réseaux et acteurs de l’ESS et les partenaires du Forum.
La République de Guinée est représentée à ce rendez-vous mondial par le Ministère de la Jeunesse et des membres du Réseau Guinéen des Acteurs Territoriaux de l’ESS (Guinée) en « REGATESS’.
Oumar M’Böh, envoyé spécial à Bordeaux










