À Paris, au cœur d’un salon consacré aux mines, à la transition énergétique et au développement durable, une voix guinéenne s’est levée devant des jeunes compatriotes vivant en France. Celle de M’mah SOUMAH, madame Diakhaby, DRH d’Elite Mining Guinée, invitée sur un panel entièrement dédié aux mines et au défi énergétique. Elle a pris la parole, non pour le folklore, mais pour transmettre un message clair : il existe aujourd’hui, en Guinée, un véritable espace d’opportunités pour ceux qui ont choisi d’étudier ici.
Elle a rappelé que les entreprises, dans le secteur extractif comme dans les autres domaines, portent une responsabilité quant au développement durable. Elle a expliqué que le rôle des ressources humaines, dans cette nouvelle dynamique, n’est pas réduit à du simple recrutement ; il s’agit de conduire de la transformation, d’aider la gouvernance interne à intégrer des pratiques nouvelles, à instaurer des politiques vertes, à favoriser les innovations d’organisation.
Puis elle a glissé ce message : « ceux qui sont ici peuvent revenir. Ils peuvent revenir, réussir, progresser, et impacter. Elle en est un exemple. Elle avait prédit son retour en 2018. Elle est revenue. Elle travaille aujourd’hui au cœur de l’un des secteurs les plus stratégiques du pays ».
Face aux étudiants interrogés, certains exprimaient leurs peurs, leur hésitation. Perdre le confort. Revenir au pays sans visibilité. Elle leur a répondu avec réalisme : les difficultés existent partout, mais là-bas, les marges pour agir existent encore. Le terrain n’est pas saturé. Et si certains ne reviennent pas aujourd’hui, dans quelques années, le train sera passé.
Elite Mining Guinée, dit-elle, est ouverte. Les opportunités existent. Les stages sont possibles. Les profils rares sont recherchés. Beaucoup ont déjà postulé. Et au mérite, il n’y a aucune raison de fermer la porte.
Le chantier est devant nous. Il reste à décider si nous voulons en être de simples spectateurs… ou des acteurs.
Oumar M’Böh depuis Paris pour www.lavoixdupeuple.info
