Lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), de ce samedi 30 septembre 2023, le vice-président dudit parti, Dr Fodé Oussou Fofana s’est exprimé sur la date historique du 28 septembre 1958. Bien que cette date lui rappelle du « NON » au référendum de la même date, il se souvient aussi des atrocités commises le 28 septembre 2009 sous le CNDD, que dirigeait le capitaine Moussa Dadis Camara. C’est pourquoi pour lui, cette date est un triste souvenir pour les guinéens.
Alors que les guinéens s’apprêtent à célébrer le 02 octobre marquant la fête anniversaire de l’indépendance de la Guinée, Dr Fodé Oussou Fofana félicite le Peuple de Guinée pour l’obtention de cet acquis. Pour lui, les guinéens ont aujourd’hui la fierté d’avoir l’indépendance le 02 octobre 1958.
Selon lui : « Mais avant le 02 octobre, il y a eu le 28 septembre. Le 28 septembre c’est l’ensemble des guinéens sans distinction pas de Peul, Soussou, Malinké, c’est tous les guinéens qui ont voté « NON ». Comme pour dire que chaque fois que les guinéens décident de se mettre ensemble pour un objectif, l’objectif est atteint. On avait donné l’exemple à L’Afrique. Parce que c’est l’ensemble des guinéens, qui ont voté « NON » le 28 septembre, pour obtenir l’indépendance le 02 octobre. Malheureusement, on se rend compte qu’à chaque fois que les guinéens sont divisés, chaque fois que les guinéens ne s’entendent pas, les conséquences sont énormes. Le 28 septembre 1958, les guinéens se sont mis ensemble, ils ont dit « NON ». Puisque les mêmes guinéens le 28 septembre 2009, n’étaient pas d’accord. Puisque rien n’a été créé pour qu’on se mette d’accord. Les conséquences du 28 septembre 2009, c’est que nos soeurs, nos filles, nos mamans, nos frères ont perdu la vie. Les femmes ont été violées. On a jeté des guinéens dans des fosses communes. Il y en a qui sont handicapés à vie. Il y a des femmes qui ont été infectées par le VIH/SIDA. Ce traumatisme, on se pose la question de savoir qu’est-ce qu’on doit fêter ? Autant qu’on a été du 28 septembre 1958, mais quand on pense du 28 septembre 2009, on est triste. Par ce qu’ils savent ceux qui ont été au stade ne pourront pas imaginer qu’on était capable de faire ça à nos sœurs. Chaque fois que le 28 septembre arrive, c’est une date pénible. Au lieu qu’on se rappellent de ce qu’on a vécu en 58, on se rappellent de ce qui s’est passé en 2009. C’est triste » a-t-il déploré.
Le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), espère à cette occasion, que les guinéens vont tirer les leçons pour ça pour dit-il : « comprendre une bonne fois pour tout que la Guinée nous appartient tous. Que personne comme certains le disent, n’a le titre foncier de la Guinée. Pour que ça marche, il faut qu’on se mettent ensemble. C’est la leçon qu’il faut tirer » a-t-il conseillé.
Ibrahima Diallo pour www.lavoixdupeuple.info