La fête de la tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sera célébrée en Guinée le vendredi 31 juillet prochain, a annoncé le secrétariat général des affaires religieuses. A quelques jours donc de cette grande fête musulmane, les différents points de vente de bétails à Conakry et dans certaines préfectures à l’intérieur du pays sont bondés de béliers. Les clients, eux se bousculent pour s’en offrir en dépit de la cherté du coup. Conscient des difficultés économiques actuelles du pays liées à la pandémie COVID-19, des vendeurs de bétails en provenance de la préfecture de DINGUIRAYE (Haute-Guinée), sont venus faire sourire les habitants de Conakry avec des moutons de qualité avec des prix abordables défiants toute concurrence.
Installés en face du Jardin 2 Octobre à la rentrée de la commune de Kaloum, centre administratif des affaire, ils vendent en toute tranquillité à la satisfaction des clients qui souhaitent immoler un mouton le jour de la fête.
Rencontré sur les lieux, Mamadou Djouldé DIALLO, un des vendeurs de bétails raconte : « Comme d’habitude, chaque année à l’approche de la fête de Tabaski mes amis et moi envoyons des moutons à Conakry en provenance Dinguiraye. Comme vous les voyez, on à beaucoup de moutons de bonne qualité. Il y a des moutons guinéens mais aussi maliens. Le prix varie selon la qualité et la taille, il y a des béliers qui sont vendus à un million cinq cent mille francs guinéens (1 500 000 GNF), d’autres à deux millions de francs guinéens (2 000 000 GNF) jusqu’à trois millions (3 000 000 GNF). Nous fixons le prix en fonction de la qualité. Mais quand un client vient pour acheter un mouton de son choix on discute le prix et lui revend. Par exemple, les moutons guinéens certains sont à un million trois cent mille francs guinéens, d’autres à deux millions. Quand aux moutons maliens, ils sont vendus entre deux millions cinq cent mille à trois millions de francs guinéens » a-t-il dit.
Selon Mamadou Djouldé DIALLO, ils ont été confrontés à d’énormes difficultés sur la route. Sur une distance de moins de 600 kilomètres, ils ont fait quatre jours de voyage. Il s’est plaint du mauvais état des routes traversées qui a occasionné l’augmentation des frais de transport des remorques qui transportent leurs bétails de l’intérieur du pays pour la capitale Conakry. « Cette année, les conditions de transport sont très difficiles. Maintenant là pour arriver à Conakry ce n’est pas facile, la route n’est pas du tout bonne, de DINGUIRAYE à Conakry on a fait 4 jours. Vraiment les conditions de route sont difficiles, on avait l’habitude de payer deux millions de francs guinéens pour la location d’un camion remorque. Mais cette année ce prix a doublé » a-t-il déploré.
Pour l’heure, les clients ne se bousculent pas à leur parc, il a saisi l’occasion pour inviter les habitants de Conakry à venir chez eux et qu’ils seront satisfaits : « les clients n’ont qu’a venir, nous sommes la pour eux avec des prix exceptionnels, chacun aura un mouton en fonction de son budget, nous sommes venus pour les satisfaire contrairement à d’autres vendeurs de bétails », a-t-il lancé.
Oumar M’Böh +224 622 624 545