Les musulmans du monde fêtent à partir du mercredi 28 juin 2023 : « La fête du sacrifice du mouton, communément appelée Aïd El Kébir ou Tabaski ». À cette occasion comme des années antérieures, des vendeurs de bétails venus de la préfecture de Dinguiraye, sont arrivés à Conakry pour disent-ils revendre ‘’moins cher’’ leurs moutons et chèvres afin de permettre à tout musulman désireux d’enlever le sacrifice de trouver un mouton. Ils sont en face du jardin du 2 octobre après le pont 8 novembre en partance pour la ville de Kaloum à Conakry.
Rencontré à leur place, Mamadou Diouldé Diallo a déclaré ceci : « Nous sommes venus de la préfecture de Dinguiraye avec ces moutons que vous voyez là, les revendre aux clients avec des prix abordables défient toute concurrence » a-t-il affirmé.
Parlant de ces prix il dira qu’ils varient entre 1 200 000 GNF à 3 millions de francs guinéens : « nous avons des moutons qui sont vendus à 1 200 000 GNF ; 1 500 000 GNF ; 1 800 000 GNF ; 2 000 000 GNF ; 2 500 000 ; 3 000 000 GNF. Mais lorsqu’un client viendra, nous allons nous entendre selon sa capacité. Nous sommes là pour aider les clients à trouver ce dont il a besoin pour son sacrifice » a-t-il précisé.
L’Aïd el-kebir, ou encore fête de moutons ou fête de Tabaski, c’est la plus grande fête du calendrier musulman. A cette occasion des moutons sont sacrifiés pour commémorer le sacrifice d’Abraham (Ibrahim sous nos latitudes). Une fête qui est aussi l’occasion de se réunir en famille.
Voici les numéros de téléphone de ces vendeurs de bétail: 623 824 806 MAMADOU DIOULDE DIALLO; 610 677 281 BABAGALE SOW; 621272516 HADY CHERIF.
Les origines de la Tabaski La Tabaski, la grande réunion des familles autour du mouton
Fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, la Tabaski, littéralement “fête du mouton”, est célébrée chaque année par tous les fidèles musulmans. Appelée Aïd el-Kebir chez les Arabes, cette fête religieuse rappelle la soumission d’Ibrahim à Dieu, lorsque celui-ci lui demande de sacrifier son fils, Ismaël. Ibrahim accepte cet impératif divin mais, au dernier moment, l’archange Gabriel apparaît et lui envoie un mouton qu’il sacrifie à la place de son fils. Pour perpétuer cet acte, chaque musulman doit tuer un mouton le jour de la fête, après la prière et une fois que l’imam a sacrifié le sien. Une fois égorgé d’un couteau tranchant, le mouton (cela peut être une chèvre, voire une vache) doit être divisé en trois parties : la première pour la consommation du jour, la deuxième pour ceux qui n’ont rien et la dernière pour le lendemain ou les jours qui suivent. Aucune partie ne doit être gaspillée et tout doit être consommé ou offert. La fête peut durer jusqu’à trois jours, enfin, si l‘on ne peut pas la prolonger au-delà. Et au Sénégal, l‘avant-fête et l‘après-fête, ça dure.
Oumar M’Böh pour www.lavoixdupeuple.info
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