La puissante explosion ayant entraîné des incendies au principal dépôt des hydrocarbures dans la commune de Kaloum se fait sentir déjà sur la vie des populations notamment celles de l’intérieur du pays. A Labé par exemple, un litre d’essence qui était vendu à 12 000 GNF à la pompe et 13 000 sur le marché noir, se négocie actuellement dans plusieurs endroits à partir de 20 000 GNF sur le marché noir. Du coup, l’impact se fait sentir chez les étudiants mais aussi chez d’autres usagers de la route. Compte tenu de la situation qui met tout le monde dans l’impasse, des citoyens de Labé demandent aux autorités locales de la ville de vite agir pour éviter la souffrance de la population. Selon un étudiant interrogé par notre correspondant : « Si cette situation perdure, nous ne pourrons pas aller à l’Université de Labé située à une vingtaine de kilomètres » annonce-t-il.
Quant aux autorités chargées des hydrocarbures, elles tentent de rassurer la population en indiquant que des dispositions sont prises pour éviter la crise liée au manque de carburant. Apparemment, leur message est loin d’être saisi par les citoyens qui depuis prennent d’assaut les lieux de vente de carburant pour s’approvisionner via le marché noir.
A noter que du côté de Conakry, le ministre de la sécurité et de la protection civile a annoncé devant les journalistes que le Sénégal et le Mali sont déjà prêts à appuyer la Guinée dans la gestion de cette crise.
Depuis Labé alpha moussa Dieng pour www.lavoixdupeuple.info