Au lendemain de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, beaucoup de questions restent non abordées et résolues au sujet d’une jeunesse guinéenne dont l’avenir reste mitigé au sein d’une nation qui aussi politiquement que socialement instable et incertain.
À quelques heures de l’An Un de la prise du pouvoir par le CNRD, l’avenir de la Guinée et de sa jeunesse créent une désillusion totale car beaucoup de secteurs souffrent encore d’un espoir de renouveau voire de promesses certaines, promptes à une jeunesse assoiffée de développement et de progrès.
Si le CNRD a fait confiance à beaucoup de jeunes cadres lors de ses différentes nominations, il est certain que beaucoup de jeunes ne sont pas à la hauteur des responsabilités qui leur ont été confiées afin d’aider la transition du Colonnel Mamadi Doumbouya à atteindre sa réussite totale et sans reproche.
Il nous faut des jeunes gens intègres, patriotes, mais surtout des jeunes femmes intelligentes, dynamiques, et intellectuelles comme Mme Oummy Ada CAMARA qui continue à faire ses preuves en tant que Cadre Responsable de Soins en France après l’obtention de son Master 2 Gestion et Administration des établissements de santé et ayant eu plusieurs expériences en administration publique et privée, elle est aussi fondatrice d’une école privée en Guinée OAIS School, ouverte depuis trois ans.
Sa dernière réflexion a plus que sans doute attirée notre attention !
Lisez!
À cette jeunesse guinéenne
Il est difficile de comprendre et même de croire que dans un pays comme le nôtre, riche de par ses potentiels géologiques, géographiques, culturels, …. la jeunesse reste un sujet de second plan , voire un non sujet, alors qu’elle devrait être une priorité absolue, faisant l’objet de tous les débats et au centre de toutes les décisions afin de trouver une seule et meilleure alternative quant au développement de la Guinée « sa jeunesse et rien d’autre » :
éduquée
formée
encadrée
guidée
positionnée
Pour défendre avec patriotisme ses intérêts.
Beaucoup trop de fonds alloués à ces derniers ne font l’objet en réalité d’aucune étude préalable des besoins réels ni de ces jeunes, ni de la Guinée encore moins de suivis en terme d’exécution et de placement.
Être jeune en Guinée est une souffrance et une angoisse indescriptibles pour les jeunes gens soucieux de leur avenir, mais surtout une perte énorme en temps et en moyens pour une Nation qui devrait plutôt s’en servir pour asseoir son économique.
En effet, la plus part des jeunes gens essayant de se frayer de petits chemins afin de voir la lumière au bout du tunnel, manquent de bon sens, de bons repères, de références réelles, car se confondant beaucoup plus souvent à une couche très limitée dans leur champ de vision de l’avenir.
Malheureusement pour le reste des jeunes, insouciants ayant perdu tout espoir, et très souvent complexés par une génération très déconcentrée qui ne songe qu’aux beaux jours, aux beaux lendemains, à la dépravation, plongeant ainsi notre Nation dans un avenir incertain voire très lointain sur le plan d’un développement espéré.
Il est temps de sauver cette jeunesse en l’initiant au travail obligatoire et cela très tôt dès le plus jeune âge « dès le collège pourquoi pas » car partout dans le monde il existe des travailleurs mineurs avec des taux horaires bien respectés et aussi bien concentrés sur leurs études que leur avenir et qui embrassent l’âge de la jeunesse avec beaucoup plus de maturité, discipline et de vision à la fois pour leur Nation, leur famille et eux-mêmes, qui par finir deviennent plus tard des Models de réussite générationnelle.
Il est aussi temps de renforcer des soutiens et aides auprès des jeunes entrepreneurs créateurs d’emploi pour cette jeunesse, jouant indéfectiblement le rôle de l’état.
Et pour finir, les plus à suivre de prêt, restent ces jeunes filles, femmes, qui devraient avoir des visions plus claires, tournées vers leur réussite personnelle, car dans un pays comme la Guinée, dont le succès, la richesse, et la réussite sont beaucoup plus « Masculins », une femme qui réussit, poussent environ 5 à 10 autres hommes, femmes, jeunes et adultes à réussir. Elles deviennent ainsi de véritables repères potentiels pour toute génération confondue et bien entendu des « indicateurs de réussites » pour notre Guinee.
Il est important et primordial pour les acteurs étatiques concernés d’y penser et de se mettre à la tâche.
Mme Oummy Ada CAMARA