Le concours d’accès à l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a été lancé ce lundi, 18 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au moins 25 000 candidats à affronter les épreuves dudit concours. À Conakry la capitale, c’est le Lycée 1er mars situé dans la commune Matam qui a servi de cadre à ce lancement. Et c’est le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Dr. Youssouf Boundou Sylla qui a présidé la cérémonie.
Après le lancement il a déclaré ceci : « Nous faisons en sorte que les futurs ouvriers qui sont en train de passer les examens puissent participer activement et efficacement au processus de développement de l’économie nationale. Il y a plus de 120 000 emplois qui sont attendus, et comment nous allons pouvoir combler ce déficit si on ne forme pas les ouvriers qualifiés pouvant répondre au besoin de ces entreprises minières impliquées dans le cadre du projet Simandou et tant d’autres ? Donc, c’est dans l’esprit d’avoir de la qualité au niveau du ministère de l’enseignement technique que nous avons exigé un certain nombre de rigueur pour faire en sorte que ceux qui auront le concours puissent avoir un cursus leur permettant efficacement de renforcer leurs capacités, mais aussi être utile pour le développement de l’économie nationale » a-t-il justifié.
De son côté, le responsable des services d’examens, concours scolaire au compte du ministère de l’enseignement technique a expliqué le mode du concours, les participants avant de rassurer des dispositions prises par le département pour sa crédibilité. A en croire monsieur Sékou 2 Camara : « Toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de ces examens. Le concours se passe à deux volets, dans les préfectures, nous avons les écoles de type A c’est-à-dire, les candidats qui ont le BEPC et au niveau de la région, les candidats qui ont non seulement le BEPC, mais des candidats qui ont le BAC aussi. Donc, sur toute l’étendue du territoire, les dispositions sont prises par le ministère qui permettent au service examen d’évoluer et de commencer les concours d’entrée dans de très bonnes conditions » a-t-il précisé.
Mamadou Mouctar Sylla pour www.lavoixdupeuple.info