Les 111 aviculteurs, récemment victimes de la grippe aviaire dans leurs fermes dans les zones de Coyah et de Forécariah, peinent encore à reprendre leurs activités.
Les victimes de la grippe aviaire ont voulu être indemnisées. Le ministère de l’agriculture et de l’élevage a refusé cette option pour leur proposer des prêts à taux zéro. Mais les concernés peinent à obtenir ces fonds à cause des difficultés liées à la collecte de la panoplie de documents à déposer préalablement.
« C’est par exemple le code NIF, le RCCM, les certificats de propriété, les actes de reconnaissance et les contrats de bail. Ces genres de documents qu’on leur demande », révèle Ibrahima Baldé, président de la confédération nationale des organisations d’éleveurs de Guinée
Pour Ibrahima Baldé, il n’y a pas de péril en la demeure. Les négociations se poursuivent entre les victimes qui désirent des prêts et le département de tutelle. Sur les 111 victimes, 97 qui ont sollicité des prêts auprès du FODA.
Il estime qu’il y a des avancées, mais au même moment le président de la confédération nationale des organisations d’éleveurs de Guinée a toujours les yeux rivés sur le département de Mamoudou Nagnalen Barry. Ibrahima Baldé souhaite que les autorités hâtent les pas pour permettre aux victimes de reprendre leurs activités.
Quand la grippe aviaire a été officiellement déclarée, il y a près d’un an dans les zones de Coyah et de de Forécariah, la direction nationale des services vétérinaires et la direction nationale de l’alimentation et de la production animale ont abattu plus de 200 mille poulets pour pouvoir freiner la propagation de la maladie.
Ahmed Sékou Camara