La célébration des acquis du CNRD, organisée en synergie dans toutes les préfectures du pays. Elle a été une occasion pour les membres du syndicat des enseignants de Guinée, de solliciter en plus des efforts déjà fournis pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants, leur statut particulier. Leur porte-voix, la camarade Kadiatou Bah rappelle les réformes engagées en faveur des enseignants depuis l’avènement du CNRD.
« Nous nous pouvons estimer heureux d’avoir les partenaires courtois, disponibles, humbles, promptes et proactifs que vous êtes face à nos préoccupations au quotidien. Ce qui a fortifié la confiance, conservé le dialogue, nous permettant d’avoir les années paisibles, une année scolaire apaisée. Au niveau des concessions scolaires, merci à vous et merci à tous les enseignants et à toutes les enseignantes de Guinée.
L’intersyndicale de l’éducation, en tant que partenaire, acteur et observateur, exprime sa profonde gratitude à l’endroit des autorités de la transition pour les acquis qui sont entre autres : Le recrutement de 12 000 enseignants, 10 000 enseignants communaux et deux autres mille à travers le concours de la fonction publique, diminuant de manière drastique le manque criard d’enseignants, rehaussant le taux de réussite dans les différents examens nationaux ; La construction et la poursuite des chantiers des écoles modernes du type Barry Diawadou ; La promotion à grande échelle de l’enseignement numérique à tous les niveaux du secondaire ; La construction des centaines de classes au niveau du pré-scolaire ; La digitalisation dans l’inscription des candidats aux différents examens, maîtrisant le flux des études ; La maîtrise et la crédibilisation des évaluations dans les classes intermédiaires ; La soumission de tous les inspecteurs disciplinaires de l’inspection générale de l’éducation aux études post-universitaires ; L’augmentation des salaires à hauteur de 35% en janvier 2024, dont l’échelonnement finit en juin 2025 ; L’augmentation de 50% des primes de logements et de transports, sans oublier l’allocation familiale à hauteur de 25%, ainsi que 4 échelons grâce au mouvement syndical guinéen dont nous sommes partie prenante ; Une prise en charge d’assurance maladie à hauteur de 80% de la caisse nationale de prévoyance sociale ; Le renforcement du dialogue social » a-t-elle énuméré.
Toutefois, poursuit la syndicaliste, : « convaincus d’exercer la profession la plus contraignante de l’administration, nous encourageons la poursuite de ces réformes dans notre secteur tout en exhortant au gouvernement, le déblocage du salaire des enseignants coupés ou bloqués de leurs moyens de survie ; La construction des logements sociaux pour les enseignants ; La gouvernance participative ; La révision du statut particulier des enseignants ; le projet technique et professionnel qui reste la plus grande attente des enseignantes et enseignants de Guinée d’ici la fin de l’année 2025 à l’image de l’enseignement supérieur ; Le recrutement des enseignants contractuels de Conakry » a-t-elle ajouté.
Enfin, elle a au nom de ses camarades syndicalistes : « réitérer que l’inter syndicat de l’éducation s’est fixé pour objectif d’œuvrer incessamment pour faire du secteur éducatif le plus attractif en matière d’employabilité dans l’administration publique en accompagnant le gouvernement du président Mamadi Doumbouya dans les réformes » a-t-elle promis.
Oumar M’Böh