Le rapport final des Assises nationales a été remis au Président de la République, président de la transition colonel Mamadi Doumbouya, ce mercredi au Palais Mohamed V. L’événement a connu la présence de plusieurs personnalités et d’acteurs politiques. Parmi eux, Dr Faya Millimono, président du Bloc Libéral ‘’BL’’.
Ce dernier avait également pris part le 22 mars dernier au lancement officiel des Assises nationales au même endroit. Approché par notre reporter, il s’est exprimé en ces termes : « cette promesse qui avait été faite, c’était de mettre en place un mécanisme qui permet aux guinéens de faire dire leurs cœurs, de faire parler leurs cœurs, parce que si longtemps que les rancœurs vont continuer à nous, les injustices ne seront pas dénoncées chacun n’aura pas exprimé ce qu’il a ressenti de douloureux en soi et bien il sera difficile de construire notre nation. Cette promesse-là, elle est tenue c’est pourquoi nous sommes aujourd’hui là pour accueillir le rapport final. Les Guinéens ont parlé, ils se sont exprimés. J’espère qu’ils ont fidèlement consigné les expressions des Guinéens dans ce rapport final afin que nous comprenions l’ampleur de ce qui a fait mal aux Guinéens pour que les Guinéens se donnent les mains pour construire leur nation. Étant là aujourd’hui, je suis très content parce que c’est une page importante de l’histoire de notre pays qui est en train de s’écrire ».
A la question de savoir quelle sera son implication en tant qu’acteur de la vie politique dans le cadre du processus de l’instauration de la paix après la remise de ce rapport, il a répondu en disant : « Moi je chercherai personnellement avec mon parti la copie de ce rapport. Lequel l’on doit s’approprier, car, il contiendra des enseignements importants qui seront consignés dans l’histoire officielle de ce pays. Celui qui ne connaît pas son histoire, il n’a pas droit à la parole. C’est pourquoi nous allons nous approprier de ce rapport et nous allons faire en sorte que les recommandations qui sont sorties de ce rapport, soient implémentés, parce qu’en tant que politique nous sommes en train de chercher à avoir le suffrage des Guinéens. Il y a des recommandations qui nous concernent, si demain nous sommes aux affaires il sera facile en ce moment d’appliquer ces recommandations et c’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui parce qu’on ne veut pas se faire conter cette histoire » a-t-il justifié.
Oumar M’Böh/Aimé Délamou