Nous sommes ce que nous valons. Et comme le soutiennent « les existentialistes », l’être humain forme l’essence de sa vie par ses propres actions.
Les adeptes de ce courant littéraire et philosophique, considèrent chaque individu comme un être unique, maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu’il décide d’adopter.
Dr. Dansa Kourouma a vite compris que pour intégrer le panthéon des immortels, il faut exister.
Exister, c’est de tracer des traits indélébiles à travers des actes qui inspirent, impactent positivement ses semblables et défient le temps.
Ces actes, Dr. Dansa Kourouma les pose presque tous les jours. Sous sa houlette, le conseil national de la transition qu’il préside depuis février dernier, suscite à la fois, admiration et espoir. Grâce à la dynamique qu’il a insufflée à l’institution, plusieurs actions ont été menées en peu de temps.
Aujourd’hui, à travers sa politique de proximité sous-tendue par une communication affinée, les Guinéens sont suffisamment informés des actes posés par le CNT. Mieux, ils sont consultés et donc, impliqués dans le processus de la refondation de l’Etat prônée par le CNRD à travers les réformes institutionnelles en cours dans le pays.
En 60 ans d’indépendance, c’est une première pour les Guinéens d’assister à une réelle culture de la redevabilité dans la gouvernance institutionnelle.
Grâce à son leadership, le CNT est devenu un véritable creuset du débat démocratique et un espace de dialogue constructif. Les portes de l’institution sont grandement ouvertes à toutes les sensibilités sociopolitiques. Acteurs de la société civile, artisans, syndicats, politiques, jeunes, sages et religieux, tous défilent au palais du peuple. Dans un langage franc et direct, les membres de l’organe législatif transitoire échangent régulièrement avec leurs compatriotes sur les questions brûlantes de la nation.
La dernière action phare qui a marqué plus d’un, c’est la réunion cette semaine à Conakry sous les auspices du CNT, de plus de 200 leaders religieux chrétiens et musulmans venus des quatre régions naturelles de la Guinée ainsi que des représentants des Républiques sœurs du Mali, du Sénégal et du Royaume du Maroc pour parler de paix et de cohésion sociale. Une initiative qui se présente comme une onction du créateur pour une transition inclusive et apaisée.
Que dire de la série de conférences débats dans les universités publiques et privées de Conakry et de l’intérieur du pays pour parler des missions, organes de gouvernance, de la vision et des perspectives du parlement transitoire !
Pour le Président du CNT, cette action repose sur les valeurs de neutralité, d’impartialité, d’universalité et de laïcité qu’incarnent les universités.
Dr. Dansa Kourouma est convaincu, que le succès de la transition dépendra de la capacité des décideurs, d’écouter, proposer, échanger avec les acteurs à tous les niveaux.
Au conseil national de la transition, Dr. Dansa Kourouma est un chef admiré de tous. Il n’est pas rare de le croiser dans les couloirs de l’administration parlementaire au contact des travailleurs qui trouvent en lui, un chef modèle. Ils sont déjà rassurés par les premiers actes du Président du CNT. Par exemple, la bancarisation des salaires mettant fin au carcan étouffant du billetage, illustre la volonté de Dr. Dansa Kourouma de changer la donne. Il entend instaurer également une véritable culture de la méritocratie pour une meilleure efficacité du travail parlementaire.
La touche Dansa, c’est aussi et surtout la minute de silence à la mémoire des pionniers de la République et l’hymne national entonné à l’ouverture de chaque rencontre officielle de l’institution. L’idée est de réveiller en chacun, la fibre patriotique qui doit inspirer chaque acte dans l’intérêt supérieur de la nation.
En véritable homme de défi, Dr. Dansa Kourouma ne cesse de rappeler que, grâce à une démarche concertée, le CNT compte doter le pays d’une constitution » miroir de la société guinéenne « qui résistera au temps et à la tentation.
A la lumière de ces faits loin d’être exhaustifs, il est évident que Dr. Dansa Kourouma s’est tracé son propre destin. Et de ce fait, figure aujourd’hui dans le landernau des immortels.
Désormais, quand on parlera de l’histoire du parlement guinéen, son nom apparaîtra en lettres d’or aux côtés des honorables Présidents Saifoulaye Diallo, Léon Macka, Damantang Camara, Boubacar Biro Diallo, Aboubacar Somparé, Hadja Rabiatou Serrah Diallo, Claude Kory Kondiano et Amadou Damaro Camara.
C’est pourquoi j’aime bien cette citation d’un homme de lettre français qui précise que : « l’homme ne peut dépasser sa condition mortelle qu’à travers la révolution ou l’art. C’est-à-dire, en accomplissant un acte dont la portée excède celle de son existence particulière ».
Avec ce leadership assumé à la tête du CNT, Dr. Dansa Kourouma fait sauter le verrou des stéréotypes qui arguent que, pour certains postes stratégiques de l’Etat, il est imprudent de placer un jeune.
Il sonne ainsi, le glas de la gérontocratie et redonne espoir à la nouvelle génération qui trouve en lui, une source intarissable d’inspiration et d’audace.
Boubacar Koyla Diallo, journaliste
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