Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOCG), Dr Dansa Kourouma est apparemment très fâché contre certaines multinationales et des négociateurs guinéens. Il estime que ceux-ci sont à la base de la pauvreté des guinéens qui sont souvent victimes d’expropriation de leurs terres où ils pratiquaient l’agriculture et survivre dignement.
Dr Dansa a fait cette sortie le vendredi 3 décembre dernier, devant les caravaniers de la Convergence Globale des luttes pour la terre, l’eau Ouest Africaine dans la préfecture de Dubréka, cet acteur de la société civile a d’’abord exprimé son soutien à l’endroit du CNRD pour la réussite de la transition : « Cette caravane traverse la Guinée à un moment opportun. Car, premièrement vous venez trouver un activiste infatigable à la tête du département de l’agriculture, jeune engagé, intelligent et déterminé. Aussi, vous trouvez le pays à la croisée des chemins avec un jeune colonel, motivé, engagé et déterminé qui veut imprimer une nouvelle direction pour notre pays. Vous venez également à un moment où la société civile guinéenne est encore engagée et déterminée à faire de cette transition une réussite qui puisse garantir un changement de paradigmes pour que désormais la chose publique ne soit plus considérée une propriété des plus forts, que la chose publique soit protégée, sauvegardée par la loi » a-t-il indiqué.
S’agissant des multinationales, Dr Dansa Kourouma a qualifié ces multinationales et ces négociateurs guinéens de ‘’sans vergogne’’: « la terre est menacé dans notre pays, des multinationales sans vergogne, sans pitié achètent des milliers et des milliers d’hectares en dupant, en amadouant des populations sans protection en complicité avec des négociateurs guinéens sans vergogne et sans pitié ; aujourd’hui l’agriculture cède la place au béton armé et la terre qui doit servir à nourrir nos populations est transportée en chine devant parfois un regard impuissant et dubitatif de nos dirigeants. Donc, vous venez à un moment ou nous sommes déterminés et résolus à faire de cette transition, une transition qui laissera à la population guinéenne ses droits inaliénables à savoir le droit à la terre, à l’eau potable à une bonne végétation tout simplement à un développement durable » a-t-il souligné.
Oumar M’Böh