Installé le mardi 06 avril 2021, dans ses nouvelles fonctions de préfet dans la cité sainte d’Elhadj Oumar Tall, le nouveau préfet, Dr Ibrahima Barboza Soumah sera dès la semaine prochaine en tournée de prise de contact dans les collectivités relevant de la préfecture de Dinguiraye. Cette mission du représentant du chef de l’Etat, est non seulement de se présenter aux populations des 7 sous préfectures mais également identifier leurs besoins en vue de pouvoir les aider à court, moyen et long terme. Elle débutera le lundi 17 mai par la sous préfecture de Diatiféré pour s’achever, le jeudi 27 mai 2021 par la commune urbaine, chef-lieu.
Ci-joint : le programme détaillé que s’est procuré notre correspondant auprès de l’administration préfectorale.
1-) Lundi 17 Mai DIATIFÉRÉ (Nuit).
2-) MARDI 18 Mai BANORA (Nuit)
3-) MERCREDI 19 Mai Repos (Nuit à Dinguiraye centre)
4-) JEUDI 20 Mai GAGNAKALY (Nuit)
5-) VENDREDI 21 Mai LANSANAYA (Nuit)
6-) SAMEDI 22 – DIMANCHE 23 Repos (Nuit à Dinguiraye centre)
7-) LUNDI 24 Mai DIALAKORO (Nuit)
😎 MARDI 25 KALINKO (Nuit)
9-) MERCREDI 26 SÉLOUMA (Nuit)
10-) JEUDI 27 COMMUNE URBAINE.
Depuis sa nomination à la tête de cette préfecture, Dr Ibrahima Barboza Soumah est sur tous les fronts en vue de ramener la paix et la cohésion sociale entre les filles et fils de cette préfecture.
À Dinguiraye, la division et la mésentente longtemps entretenues entre responsables religieux et sociaux, est un secret de polichinelle. Un problème qui préoccupe de nos jours plus d’un dans la préfecture.
En plus de ses rencontres à Conakry avec les ressortissants de cette ville résidents dans la capitale, il a rencontré à sa résidence préfectorale des cadres et leaders religieux. C’était le jour de la fête de l’Aïd el Fitr, lorsque ceux-ci se sont massivement mobilisés pour venir lui souhaiter bonne fête.
Au cours de cette rencontre, il a souhaité que les filles et fils de cette ville sainte fondée par l’Islam et pour l’Islam se ressaisissent et conjuguent le même verbe. Car dit il : « Le musulman, ce n’est pas l’habillement, ce n’est pas là où tu es né, c’est la pratique, c’est la foi en Dieu, purifions nos cœurs, acceptons le prochain. Si nous nous donnons la main, je l’ai dit au journaliste la fois dernière, Dinguiraye sera l’eldorado parce que Dieu a aimé Dinguiraye et les fondateurs de la ville ont servi Dieu. L’unique chose, aimons nous, ouvrons nous les cœurs les uns pour les autres, tolérons nous et faisons face à ce qui nous a unis à Dinguiraye. . Je suis venu s’ajouter à vous pour qu’on construise Dinguiraye. Mais on ne peut pas construire dans la division et dans l’inacceptation de la différence. C’est dans l’union. Donc, aidons nous à ce qu’on renforce l’unité entre tous les fils de Dinguiraye sans exclusive. Départissons nous des considérations irrationnelles (éthiques, religieuses et politiques). Créons notre œuvre en nous unissant, en nous rendant utiles à nos prochains», a-t-il plaidé.
Ce message du préfet semble tombé dans de bonnes oreilles, c’est du moins qu’a montré le secrétaire général de la ligue islamique préfectorale de Dinguiraye, El Hadj Amadou Bah qui aux dires de notre confrère de mosaiqueguinee s’est solennellement engagé à s’impliquer pour la résolution définitive de ce problème.
Il a déclaré au micro de ce dernier ceci : «Les problèmes les plus carabinés de Dinguiraye qui datent de cinq à six ans, c’est au niveau de la religion. Tout le monde a fait de son mieux. Mais aujourd’hui, je vais dire à monsieur le préfet et son cabinet, à monsieur le maire et ses conseillers, aux forces de défense et de sécurité et à la société civile, que je m’engage solennellement avec les affaires religieuses pour faire taire les armes. C’est des armes qu’on ne voit pas mais qui sont très dangereuses. Nous allons mettre chacun à sa place», a-t-il rassuré.
Oumar M’Böh
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