Un camion-citerne transportant 30 000 de litres de produits ‘’Émulsions’’ jugé par certains de ‘’toxiques’’, a enregistré un cas d’incident. Le drame s’est produit à Dialakoro, une sous-préfecture de la préfecture de Dinguiraye (Haute Guinée). Le camion-citerne a quitté Kankan à la société SOGUIDEX et était en partance pour Léro, zone d’exploitation de la société minière de Dinguiraye (SMD), pour livrer ce produit.
Après quelques jours de négociation entre les parties concernées, un cadre de la direction préfectorale de l’Environnement des Eaux et forêt du Développement Durable, a confié à notre rédaction les dernières recommandations faites par l’équipe de la mission mise en place à cet effet. En ce qui concerne les dégâts causés par le camion-citerne, la société prendra en charge les dépenses effectuées par les autorités de la place : « La mission venue de Conakry s’est retournée pour aller rendre compte à la hiérarchie. Les recommandations ont été faites. Premièrement, les véhicules qui stocks les camions à gaz ou de produits ‘’toxiques’’, il faut plus qu’ils sortent seuls dans la circulation. S’il y avait le stock derrière, là où le produit avait commencé à se verser, il allait alerter le camion et le camion serait arrêté sans qu’il n’y ait assez de dégâts. Deuxièmement, on leur a dit qu’il faut plus que les véhicules qui transportent ces gaz ou ces produits ‘’toxiques’’ circulent la nuit. Ils doivent circuler de 7 heures à 18 heures. Partout où 18 heures les trouvent, ils doivent garer là-bas jusqu’au lendemain à 7 heures. Nous leur avons dit de respecter les codes de circulation. Après on a mis un comité de suivi des impacts à court et moyen terme, c’est-à-dire que pour ces trois mois, ce comité doit évaluer les dégâts, et les ressources liées à ce suivi doivent être allouées par la société le plus vite que possible. Aussi, il a dit à ce que nous sensibilisons maintenant les communautés riveraines pour qu’elles travaillent en étroite collaboration avec les services techniques qui sont chargés de suivre les impacts sur le terrain. Le camion-citerne a été stocké, envoyé et arrêté au compte de l’Environnement. Cela a été fait dans le cadre de la sécurité du camion et du chauffeur. Puisque le lendemain, les gens ont manifesté à Dialakoro où le produit s’est déversé. Si le camion était sur place, il allait être brulé suite au déversement de produits toxiques » a-t-il confié.
Ibrahima Diallo pour www.lavoixdupeuple.info