Le Premier ministre, Amadou Bah Oury était ce vendredi 10 mai 2024 devant les hommes de médias à Conakry. Objectif, parler des sujets d’actualités notamment celui lié à la durée de la transition entamée depuis le 5 Septembre 2021, avec l’arrivée du CNRD à sa tête le Général Mamadi Doumbouya.
Selon l’ancien opposant et troisième premier ministre depuis le début de cette transition en République de Guinée : « La transition consistant à organiser les élections et céder le fauteuil à celui qui vient a été fait de par le passé et nous avons vu le dégât que ça a coûté à la nation et le retard accumulé. Cela s’est passé parce qu’on a tout simplement voulu aller vite sans consolider les bases pour organiser des élections et le résultat est qu’on a perdu plus de 15 années par ce fait. La Guinée est impactée par ce lourd passif qui a fait que nous avons perdu plus d’une décennie. Donc, la transition actuelle c’est de faire en sorte que la Guinée ait les bases de faire le saut de grenouille, pour qu’institutionnellement, aujourd’hui, demain et après-demain, après cette transition que la Guinée puisse faire le bon qualitatif lui permettant de rattraper son retard dans les domaines les plus variés. Tant sur le plan économique, social que sur le plan humain dans la consolidation de l’unité du pays, c’est cela l’ambition. Ce n’est pas simplement dire, cette page, on la lit tout de suite et on la tourne. C’est de permettre cette fois-ci, que la Guinée actualise les attentes et les aspirations de plusieurs générations de nos compatriotes », a-t-il précisé d’entrée.
Poursuivant, Bah Oury a précisé qu’ils (les autorités de la transition) « travaillent à ce que les 60 prochaines années de la Guinée puissent être plus reluisantes ». Pour parvenir à cela, le chef du gouvernement affirme qu’il faille « faire les choses à la base avec des fondamentaux, pour permettre à ceux qui dirigeront la Guinée dans les prochaines années, puissent être plus efficaces, cibler leurs politiques publiques pour permettre se sentent concernés ».
« Ce qui est en train d’être fait, c’est de préparer la Guinée pour les prochaines 60 années à venir. Et nous espérons, nous souhaitons et nous travaillons pour que les 60 prochaines années de la Guinée soient des années vertueuses, de décollage économique qui, j’espère bien, commencent d’ores et déjà à montrer des indices. La transition actuelle marquera l’étape du départ pour un nouveau cycle politique, économique et social pour notre pays », a-t-il insisté.
M’Böh