Il a été récusé avant même sa nomination par les dieux de ses détracteurs et, après sa nomination, les mauvaises fois avaient prédit l’exhibition de son incapacité à diriger le conseil national de la transition ‘’CNT’’, c’était sans interroger la détermination et les compétences qui sommeillaient en lui. D’autres non avertis tombaient à bras raccourcis sur sa jeunesse, seul alibi pour le disqualifier.
Mais avec le temps, les actes positifs à l’actif de Dansa Kourouma déjouent toutes les prédictions, les piteux oracles découvrent qu’ils se sont trompés sur toute la ligne. En moins de cent jours, il a mis en place toutes les commissions du conseil national de la transition, il a réussi à organiser des missions de concertations des conseillers à travers le pays, planifié les activités du CNT qu’il dirige sans fausse note.
Parallèlement, le président du CNT a apporté des réformes majeures dans la gestion du personnel de l’administration du CNT. Pour mettre fin à la sainte pagaille qui caractérisait la gestion des ressources humaines de l’administration, il a évalué sans tambour ni trompette, par le biais d’un cabinet d’experts, tous les chefs de service ainsi que le reste du personnel. L’objectif final était d’affecter chaque travailleur en fonction de ses compétences réelles dans le service qui lui correspond. Il a aussi procédé par une méthode pratique, à un contrôle sérieux pour maîtriser l’effectif réel du personnel.
Sur la question de l’effectif, il faut préciser que grâce au contact facile, l’humilité et la modestie qui le caractérisent, il a gagné là où beaucoup de président qui l’ont précédé ont lamentablement échoué. Peut-être parce qu’ils ont été trompés ou ils ont été complices. Il a également injecté de la procédure dans la gestion des finances qui, ont toujours été la forêt sacrée où, seuls les initiés se partagent les privilèges.
Au vu de sa dernière mesure de virer les salaires qui fait des heureux, au point de le célébrer. Car, l’accès au salaire au billétage c’était la croix et la crinière. Certains travailleurs disent qu’il aurait dû devenir leur président cinquante ans plutôt.
Bella KAMANO