Tout porte à croire aujourd’hui que les jours de l’hégémonie française en Afrique de l’ouest sont dorénavant comptés. Avec l’élection, sans difficulté aucune, à la tête du pays de la Teranga qui s’est toujours comporté comme un prolongement de la France, d’un jeune panafricaniste propulsé par le célébrissime Ousmane Sonko, leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Padtef), l’espoir d’une Afrique aux africains est permis.
De Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, tous les Présidents qui se sont succédé à la tête de ce pays frère étaient de très bons amis du Pays De Gaulle pour ne pas dire des moutons de panurge de Paris.
Tant que l’exploité ne sait pas qu’il est exploité, il continuera toujours d’être victime de l’exploitation. Cependant, le jour où il s’en rendra compte, il se déchaînera, brisera aussitôt les chaînes de l’humiliation et l’exploitation prendra fin. Le berceau de l’humanité entier tend vers cela aujourd’hui pour pouvoir jouir pleinement de ses ressources du sol et du sous-sol dont dame nature l’a gaillardement dotées.
Le rêve d’une Afrique totalement libre de ses mouvements et de ses choix est permis. Oui, l’arrivée de cette nouvelle équipe de jeunes panafricanistes, bien qu’expérimentée, à la tête de ce grand pays dont les Présidents ont toujours malheureusement œuvré pour asseoir l’hégémonie française en Afrique, donne un grand espoir aux africains, notamment les panafricanistes dont la lutte est de totalement libérer l’Afrique de l’influence extérieure.
Une fois encore, le rêve d’une Afrique totalement débarrassée de l’hégémonie française est permis. Oui, il est désormais permis avec cette évictoire écrasante du candidat antisystème à la magistrature suprême du Sénégal, cet étalon d’Ousmane Sonko, le jeune Bassirou Diomaye Faye.
Sayon MARA, Juriste
