Le ministre du Plan et de la Coopération Internationale a reçu en commission de travail ce mardi 09 avril 2024, les représentants de l’Ambassade du Japon en Guinée. L’objectif était de partager les défis rencontrés dans le travail quotidien de coopération bilatérale et promouvoir une mise en œuvre plus efficiente et efficace de la coopération bilatérale. Désormais, cette réunion technique se tiendra à chaque deux mois entre les représentants japonais et les autorités de la Guinée.
Au terme de cette rencontre fructueuse, le ministre du plan et de la coopération internationale, souhaite redynamiser et positionner la Guinée sur le plan international. , Ismaël Nabé a rappelé que le Japon est un partenaire important pour la Guinée. Selon lui : « Depuis 1970, le Japon et la République de Guinée entretiennent des partenariats stratégiques en matière de coopération bilatérale, travaillant ensemble à la réalisation des infrastructures dans des secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, la pêche, l’hydraulique, les travaux publics, la santé, l’éducation etc. Aujourd’hui, nous souhaitons donner un nouvel élan à l’accord-cadre de coopération entre nos deux états, en mettant en place des outils spécifiques, tels que la politique nationale de coopération et le circuit du coopérant. Le gouvernement guinéen apprécie hautement les impacts positifs des aides financières non remboursables de la République du Japon gérées par son agence de coopération internationale (JICA), en faveur de la population guinéenne » a-t-il rappelé.
Cependant, le tout nouveau ministre du plan et de la coopération internationale a fait le point sur la suspension de deux programmes essentiels du Japon à la Guinée : « Je tiens à souligner que deux de ces programmes essentiels ont été suspendus ces dernières années : l’aide alimentaire (KR1) par la fourniture de riz à un prix abordable pour les populations et du soutien aux petits exploitants agricoles (KR2) par la fourniture d’intrants, des machines et d’équipements agricoles. Mon souhait est de relancer ces deux programmes au bénéfice de la population guinéenne. Le gouvernement a élaboré un programme de référence intérimaire 2022-2025, auquel votre programme doit être nécessairement être aligné. Nous aspirons à une coopération diversifiée, en accord avec les priorités du gouvernement (énergie, eau, renforcement des capacités du personnel de l’administration publique, les infrastructures scolaires, sanitaires, agricoles routières, etc.). Le ministère du plan et de la coopération internationale assurera dorénavant pleinement son rôle de maître d’ouvrage pour superviser et suivre la mise en œuvre des programmes et projets » a assuré le chef de département.
Cette commission de travail qui a permis aux deux parties d’échanger sur les problèmes de coopération est appréciée par les représentants de l’ambassade du Japon en Guinée. Pour TRUI Toshiharu, conseiller à l’ambassade du Japon en Guinée et chef adjoint de mission a apprécié le dynamisme du nouveau ministre : « Aujourd’hui grâce à l’initiative du ministre du plan et de la coopération internationale, qui a déjà fait beaucoup de choses dans le déblocage de certains problèmes pour avancer notre coopération. Nous avons ensemble redynamisé notre coopération pour le bien de nos populations. Honnêtement, il y a des petits problèmes administratifs qui ont bloqué notre coopération. Mais avec la volonté du nouveau ministre, nous espérons que les choses vont revenir dans les normes pour le bonheur de notre coopération » a espéré le chef de mission.
A rappelé que le projet phare de la coopération entre la Guinée et le Japon cette année est la construction du pont de Faranah qui est sous le leadership du ministère des infrastructures et des travaux publics.
Tamba Bakary Sandouno pour www.lavoixdupeuple.info