Les travaux d’un atelier régional de validation des outils pour la mise en œuvre du programme régional d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon ont été ouverts, ce mardi 10 septembre 2024 à Conakry, la capitale guinéenne. Cette rencontre regroupe l’ensemble des pays membres de la CEDEAO, ainsi que leurs partenaires.
Le Coordinateur régional du programme d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon au compte de la CEDEAO, Mahamoude Elimane Ndiaye, a dans son discours souligné que la plus grande partie du massif existe en Guinée et que, l’initiative de ce programme vient du Feu Président Ahmed Sékou Touré, depuis le sommet de Dalaba en 1959. Selon lui, c’est à partir de ce sommet que l’Union africaine avait mis en place ce programme. « Aujourd’hui, le gouvernement guinéen est très engagé, à travers les différents ministères, et également son Premier ministre, qui rappelle souvent l’intérêt que, le Chef de l’État a par rapport à ce programme-là. Donc, nous sommes là pour discuter comment mettre en œuvre ensemble ce programme. Parce qu’il y a beaucoup d’initiatives de l’OMVS, qui est un partenaire technique et financier, pour que les communautés puissent bénéficier le maximum d’avantage et surtout investir dans ce massif, aussi bien qu’en Guinée que dans les autres pays qui sont membres de ce programme », a-t-il indiqué.
Mahamoude Elimane Ndiaye a aussi rappelé qu’il y a déjà les mécanismes au niveau des États membres à travers une convention. Et que : « les différents pays doivent s’engager à travailler ensemble mais également, les organismes du bassin vont s’engager de travailler avec eux dans le cadre de l’observatoire du massif du Fouta Djallon. Le tout maintenant, dans une grande coalition qui a été lancée à partir de l’appel de Labé, qui a été fait le 1er juin 2024 avec l’appui des organisations des nations unies, FAO, le PAM. Donc, la CEDEAO est engagée avec ses partenaires à accompagner le gouvernement guinéen, notamment pour la coalition mais également, pour élever le massif au rang du patrimoine mondial de l’UNESCO mais également, pour mettre en place un programme d’envergure régional, qui permettra de prendre en charge des différentes préoccupations par rapport aux problématiques liées à la sauvegarde du massif du Fouta Djallon » a-t-il rassuré.
Cette rencontre prendra fin le 13 septembre 2024 à Conakry.
Abou Camara pour www.lavoixdupeuple.info