La Guinée accueille depuis le mardi 23 avril les 72 heures du livre, dans sa 16ème édition. Pour cette 16ème édition plusieurs activités sont prévues notamment des dédicaces, des expositions, des débats entre les acteurs du monde culturel guinéen mais aussi des étrangers. Le lancement des travaux de cette édition a connu la présence de plus personnalités guinéennes et étrangères.
Le commissaire général de Conakry capitale mondiale du livre, monsieur Sansy Kaba Diakité a dans son discours de circonstance indiqué que : « On a l’habitude de dire, aux 72 heures du livre qu’à la fin de l’histoire, Conakry sera capitale africaine du livre. Si Conakry n’est pas capitale africaine du livre, c’est que ce n’est pas la fin de l’histoire. C’est le rêve, mais pas que de Sansy Kaba, mais de toute la profession de la chaîne du livre et c’est possible. Qu’est-ce qu’il faut pour arriver à cela ? Il nous faut créer la biennale africaine du livre. Et je sais que vous (premier ministre, ndlr) avez pris des dispositions déjà pour cela. Il faut déclarer ce programme comme étant d’utilité publique. En 2017, le programme Conakry capitale mondiale du livre a été déclaré programme d’utilité publique et cela nous a permis de réaliser l’ensemble des activités. Voici ce que nous demandons excellence Monsieur le premier ministre » a t’il sollicité.
Cet événement est piloté par le ministère de la culture et du tourisme. Le ministre, Moussa Moïse Sylla depuis la France où il séjourne a tenu a préciser que : « Mon ambition est de créer le Grand prix du Président de la République, protecteur des arts et des lettres. Ce prix visera à promouvoir l’émulation entre les écrivains Guinéens et, progressivement, sera ouvert à d’autres acteurs étrangers. Je sais que le livre peut devenir un pilier du rayonnement culturel de la République de Guinée à l’international. En faisant connaître nos écrivains et nos histoires au monde entier, nous contribuons à renforcer le dialogue culturel et à promouvoir la diversité littéraire. C’est l’opportunité qu’offre les 72 heures du livre dont la persévérance du délégué général et son équipe a permis à Conakry d’abriter la capitale mondiale du livre en 2017. Nous aspirons à ce que Conakry devienne la capitale africaine du livre, et c’est une ambition mesurée » a-t-il lancé dans une vidéo projetée pour la circonstance.
De son côté, le premier ministre de la transition, Amadou Oury Bah qui a présidé cette cérémonie, a exprimé la volonté des autorités guinéennes de faire du projet : « Conakry la capitale africaine du livre » une réalité. Selon lui « Cette rencontre annuelle est bien plus qu’un événement littéraire, c’est une célébration de la culture, de la connaissance et de l’expression. Elle est devenue une tradition consacrée. Le livre est la pierre angulaire de la civilisation, l’outil par lequel nous transmettons nos histoires, nos idées et nos rêves. En son sein se trouve le pouvoir de transformer des vies, de forger des destins et d’inspirer des générations. C’est cela le fondement de l’humain. Sans le livre, peut-être que l’humanité ne serait pas » a souligné le premier ministre ».
Alpha Moussa Dieng pour www.lavoixdupeuple.info