Après plusieurs d’années d’interruption, le gouvernement guinéen à travers le ministère de la culture du tourisme et des patrimoines historiques a relancé le Festival International du Djembé (FID) guinée 2024 sous le thème ‘’excellence et innovation dans le secteur de percussion’’. La cérémonie s’est déroulée dans la grande salle de congrès du palais du peuple le vendredi 06 décembre 2024 en présence des membres du CNRD et du gouvernement.
Tout d’abord, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’éducation, représentant du premier ministre, chef du gouvernement à cet évènement a indiqué que ce festival est une réponse à l’ambitieux projet du président, général Mamadi Doumbouya, celui de repositionnement de la Guinée sur la scène internationale.
« Le président et son gouvernement accordent une place prépondérante à la culture dans le processus de refondation de l’État. Nous saluons et soutenons cette initiative qui va sans doute contribuer à changer la visibilité de notre cher pays et de notre culture sur la scène internationale en générale, et cette de la percussion en particulier ».
Selon lui, ce FID a une triple vocation, « d’abord de créer une émulation entre nos artistes nationaux et internationaux à travers les concerts et improvisations d’une part, et d’autre, par un concours national de percussion entre les percussionnistes des huit régions administratives de notre pays. Ensuite, il permet des rencontres professionnelles pour échanger sur les thématiques relatives à la sauvegarde du patrimoine culturel, à la coopération culturelle et au financement à la mobilité des artistes, ainsi qu’aux droits d’auteur. Enfin, devant contribuer au renforcement des capacités des jeunes artistes », a-t-il indiqué.
De son côté, le ministre de la culture, du tourisme et du patrimoine historique, Moussa Moise Sylla a rappelé que le FID Guinée 2024 vise à promouvoir la célébration de la richesse et la diversité des percussions guinéennes reconnues pour sa contribution au rayonnement de la culture internationale. Selon le ministre, les percussions de Guinée, c’est à la fois les rythmes, les danses, des masques, des rites, des instruments traditionnels.
Pour son discours d’ouverture, le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma a fait un rappel sur la place que la Guinée occupe à l’époque dans le domaine de la culture sur la scène internationale. « Si l’Afrique est le continent de rythme de la cadence et de la mélodie, notre pays, la Guinée est l’un des berceaux incubateurs, l’un des ambassadeurs pionniers. La République de Guinée c’est la Guinée des tous premiers ensembles artistiques et culturels du continent africain. C’est la Guinée des célébrissimes ballets africains de Keita Fodéba, la Guinée de l’ensembles instrumentales nationale de Feu Sory Kandian Kouyaté, la Guinée de la toute première formation orchestrale féminine du continent africain et du monde, les amazones de la gendarmerie nationale », rappelle-t-il.
A noter que quinze (15) pays ont pris part à ce rendez-vous, plusieurs activités sont au programme et la clôture est prévue le 09 décembre à Conakry.
Abou Camara