Les travaux de l’évaluation des partis politiques en Guinée ont pris fin dans l’après-midi de ce samedi, 20 juillet 2024 à Conakry. C’est le chef de cabinet du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, François Gono Condé qui a présidé les travaux de clôture.
Cette dernière journée au compte de la présentation provisoire du rapport de l’évaluation des partis politiques, a regroupé les organisations de la société civile, les associations de presse et les cadre du MATD.
Dans son discours, le chef de Cabinet a rappelé que, la refondation prônée par le CNRD est d’offrir aux guinéens un espace démocratique fiable, des institutions fortes et durables, gage de la consolidation d’un Etat de droit.
Selon lui, les partis politiques se trouvent au cœur de ce processus car le rôle permettant aux citoyens de s’exprimer, de défendre leurs idées et de participer activement à la vie politique est crucial pour la consolidation de cet État démocratique tourné vers son développement.
Ensuite, il est revenu sur l’historique de l’adoption des partis politiques en République de Guinée.
«Lorsque nous parlons de processus politiques, notre chère Guinée est le premier pays né dans les yeux à travers l’expression populaire de nos devanciers au référendum de 1958, chacun de nous doit se sentir concerné par le respect des lois qui encadrent nos activités, notamment le fonctionnement des partis politiques encadrés par la loi organique » a-t-il rappelé
Plus loin, il a invité l’ensemble des guinéens au respect de nos valeurs que nous incarnons et qui malheureusement ont été foulées au sol. « Ces dernières décennies la gestion de notre pays a été malheureusement dominée par le consensus au détriment du respect des principes qui nous gouvernent. C’est le lieu de reconnaître la faiblesse de l’État qui a manqué d’encadrer le fonctionnement des partis politiques. Aujourd’hui, la transition neutre et impersonnelle sous l’égide du général Mamadi Doumbouya est une opportunité ultime pour pallier à la nuisible hypertrophique des partis politiques dans notre pays avec 235 partis politiques agréés pour une population de 13 millions d’habitants ».
Il faut rappeler que ces travaux ont été lancés le jeudi 18 jjuillet dernier par le ministre de l’administration et de la décentralisation.
Abou Camara