C’est un autre coup de filet réussi par les services de sécurité. Des agents du Commissariat central de Police de Nongo, viennent de mettre le grappin sur une dizaine de jeunes dont une femme. Ils sont accusés de vente et de consommation de la drogue au niveau des bras de mer. Selon la chargée de communication à la direction générale de la police, capitaine Rama Baldé, cette lutte vise à assainir complètement la ville de délinquants et instaurer un climat de paix et de sécurité dans les quartiers.
« Ce mardi 25 février 2025, le commissariat central de Nongo a mené des opérations de ratissage dans des zones criminogènes relevant de sa circonscription à savoir Nongo village, Mory Kantéya, Kiroty et Yembeya Bas fond. Cette opération à été rendue possible grâce aux équipes mixtes constituées à l’occasion. Cette descente dans les nis des bandits a permis d’appréhender 10 personnes dont une femme détenteurs, vendeurs et consommateurs de drogue », a-t-elle rappelé.
Pour la capitaine Rama Baldé, cette descente musclée des forces de défense et de sécurité a permis la saisie d’une quantité importante de stupéfiants et des armes blanches. Ce qui constitue une infraction.
Elle précise : « Une grande quantité de stupéfiants a été saisie par les forces de l’ordre ainsi que 30 boules de chanvre indien, trois armes blanches et quelques objets personnels. L’enquête a permis d’établir des faits de détention et de consommation de drogue, infraction prévue et punie par l’article 812 du code pénal guinéen en vigueur » a-t-elle ajouté.
Fatoumata Camara, la vingtaine, fait partie du groupe de jeunes arrêtés, elle s’explique. « On m’a pris dans un cabaret là où on vend du vin blanc, on était assis c’est là qu’ils sont venus, procéder à la fouille systématique. C’est ainsi qu’un des agents a voulu me retirer mon téléphone, j’ai refusé, ils m’ont dit de monter dans leur pick-up. Mais comme je ne me reproche rien je les ai suivis » a-t-elle expliqué.
Après leur présentation, ces jeunes ont été aussitôt déférés au TPI de Dixinn où chacun sera situé sur son sort.
Aboubacar Oularé, pour www.lavoixduepuple.info