C’est un secret de polichinelles. Les membres de la communauté kissi s’activent à travers des réunions et le dispatching des courriers pour la mise en place d’une coordination nationale acceptée par tous. Mais pour en savoir plus, la rédaction de votre quotidien en ligne a rencontré un des leaders politiques de cette communauté.
Le président du parti du Rassemblement National pour le Progrès de Guinée (RNPG), Bella Kamano, puisse qu’il s’agit de lui, qui était opposé à ce projet précise que les hics sont désormais levés, rien ne peut empêcher la mise en place de cette coordination nationale.
« Je précise que tous les hics sont désormais levés. Nous avons réussi à nous entendre autour de l’essentiel, c’est-à-dire l’unité de la communauté. Mais faut-il que je rappelle qu’il a fallu plusieurs semaines de rencontres avec toutes les composantes de la communauté des kissias.
Et les plus grosses difficultés étaient la composition du bureau de la coordination et l’accord des sages. Aujourd’hui, pratiquement rien ne peut empêcher la mise en place cette coordination le 30 septembre prochain sauf Dieu.
D’ailleurs, c’est le lieu et l’occasion de remercier tous ceux qui se sont investis nuits et jours. Surtout ceux qui sont allés puiser dans le tréfonds de nos valeurs ancestrales immenses et riches pour rapprocher les positions. Maintenant que cette page est tournée, nous allons faire face aux vrais défis, promet-il ».
À la question de savoir quels pourraient être ces défis ? Le président du RNPG insiste plutôt sur la promotion des cadres de la communauté kissi. Pour lui, les cadres de cette communauté ne sont pas suffisamment récompensés.
« Quand je parle de défis pour le moment, c’est de faire en sorte que nos cadres soient promus. C’est travers eux que les autres membres peuvent être heureux. Loin de propager une idée communautariste, mais c’est le ressenti de notre communauté. Savez- vous quand même que nous sommes la troisième plus grande communauté de Guinée ? Alors que nous avons un seul ministre et quelques secrétaires généraux et directeurs nationaux effacés.
La deuxième plus grande ville de la forêt, kissidougou après N’zérékoré n’a pas de ministre. Nous voulons avoir des ambassadeurs, gouverneurs et préfets parce que nous les méritons.
Il y’a combien de cadres kissias brillants intellectuels et compétents, mais réduits au rôle de palefreniers ou simples ouvriers administratifs. Il faut les récompenser », lance ce leader politique.
Lavoixdupeuple