53 conseillers nationaux du CNT sur les 81 inscrits ont lors d’une plénière ténue ce vendredi 15 décembre 2023 à l’Hémicycle du Palais du Peuple, ont adopté à la majorité trois textes de lois dans les domaines suivants : Deux Accords-cadres entre la République de Guinée et la Banque Islamique de Développement (BID) ; Un Accord de coopération entre la République de Guinée et la République du Burkina-Faso.
Parlant de l’Accord de subvention entre la Banque Islamique de Développement (BID) et la République de Guinée dans le cadre du financement du programme régional de soutien au renforcement des entreprises féminines dans la chaîne de valeur du riz en Afrique de l’Ouest, le montant s’élève à douze millions deux cent cinquante mille dollars US (12 250 000 dollars US) dont 2.676 .150 USD pour le soutien aux entreprises dirigées /détenues par les femmes en Guinée.
S’agissant de l’accord de prêt toujours entre la Banque Islamique de Développement et la République de Guinée, pour le financement du Programme Régional de Cartographie de la Fertilité des sols en Guinée, la BID consent accorder à la République de Guinée un crédit d’un montant de 2 millions de dollars US.
Et le troisième accord, c’est un accord de coopération entre le gouvernement de la République de Guinée et le Gouvernement du Burkina Faso en matière de protection civile. Mais pour le moment aucun montant n’a été prononcé en faveur dudit accord.
Après l’adoption par la majorité des conseillers nationaux de ces trois accords, en présence des ministres du Budget et celui de l’agriculture, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma a mis le pied dans le plat. Il a affirmé que le taux mis en application de certains accords inquiète son institution. Il a par ailleurs invité le ministre du budget à faire des propositions concrètes.
Selon lui : « Le taux de mise en application de certains accords inquiète la représentation nationale. Nous abandonnons beaucoup de choses pour nous concentrer à l’examen diligent de ces accords. Parce que ça permet de donner de l’oxygène au gouvernement en matière de mobilisation de ressources financières pour compléter les efforts de mobilisation des ressources internes. Mais notre engagement de faciliter le travail du gouvernement ne veut pas dire que nous nous oublions dans notre mission de contrôle de l’action gouvernementale. Je profite de l’occasion pour demander à M. le ministre du budget de veiller à faire une proposition concrète pendant la loi de finances initiale sur l’amélioration du taux de décaissement et le taux de mise en œuvre des projets dont le financement a été autorisé et ratifié par le conseil national de transition » a-t-il sollicité.
Mamadou Mouctar Sylla pour www.lavoixdupeuple.info