Ce lundi 12 décembre 2022, le Pool économique guinéen a présenté devant les conseillers nationaux du CNT, le Projet de Loi de Finances Initiales 2023. C’était à l’occasion d’une plénière tenue à l’hémicycle à cet effet et qui a été présidée par Dr Dansa Kourouma, président de l’organe législatif. Une plénière qui a connu la présence de nombreux ministres du gouvernement de la transition, des présidents d’institutions, des représentants du partonat guinéen, des acteurs de la société civile, des partis politiques ainsi que la presse nationale.
Se sont succédés au parloir dans le cadre de l’exercice de cette présentation des prévisions budgétaires pour l’année 2023 et les priorités du gouvernement de la transition, les Ministres de l’Economie et des Finances, Moussa Cissé, du Plan et de la Coopération Internationale, Rose Pola Pricemou et du Budget Lancinet Condé. Selon eux, le projet de Loi de finances initiale 2023, s’équilibre en dépenses à 36 051,74 milliards GNF et en recettes à 27 855,95 milliards GNF.
En rappelant les chiffres, il a été dit que les recettes en 2023 sont estimées à : 27 855,95 milliards contre une prévision en LFR 2022 de 26 292,79 milliards soit une augmentation de 1 563,17 milliards ( 5,95%).
Par rapport à la contribution des régies financières identifiées le ministre du budget a dit que : la Direction générale des impôts : 13 518,80% milliards contre 12 352,60 milliards GNF en LFR 2022, soit un taux d’accroissement de 9,44% ; 2. La Direction générale des douanes : 10 567,99 milliards contre 10 243,62 milliards GNF en LFR 2022, soit un taux d’accroissement de 3,17 % et la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique : 2 299,85 milliards contre 2 215,18 milliards en LFR 2022 soit un taux d’accroissement de 3,82%.
S’agissant des dépenses prévues pour la même année, il dit que : les dépenses sont estimées à : 36 051,74 milliards contre 30 666,68 milliards en LFR 2022. Soit une augmentation de 5 385,06 milliards (17,56%). Les dépenses courantes quant à elles : 20 765,79 milliards (57,60%) ; les dépenses d’investissement sont estimées à : 15 285,95 milliards (42,40%).
Enfin, le déficit est de : 8 195,79 milliards GNF (-3,84%).
Oumar M’Böh