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Ce lundi 24 octobre 2022, Honorable Mohamed Sidy Tunis président du Parlement de la CEDEAO était au siège du conseil national de la transition ‘’CNT’’ à Conakry. Il a saisi l’occasion pour partager avec les membres du CNT Guinée son expérience personnelle en tant que parlementaire, son expérience diplomatique pour faciliter l’exécution des missions dévolues à cet organe législatif.
Ce n’est pas tout, selon Dr Dansa Kourouma président du CNT : « Le président du parlement de la CEDEAO a émis aussi le souhait de recevoir une mission du CNT au sein du parlement de la CEDEAO ce qui est une avancée importante, parce que nous n’avons pas d’autres options que de normaliser nos relations avec les pays frères et amis avec nos voisins et les institutions sous régionales et régionales et c’est un travail de communication, de motivation mais aussi un travail de persuasion et sur notre volonté à bien faire et surtout faire de tel sorte que pendant la transition nous respectons nos engagements de nous conformer aux meilleures pratiques démocratiques possibles pour qu’à la fin de la transition ce comportement là puisse faire tache d’huile et tâche d’huile veut dire que nous nous avons été exemplaires. Donc, l’exemplarité est un facteur essentiel pour garantir l’intangibilité des réformes. C’est fondamental et on ne peut pas le faire si on n’est pas accompagné ».
Quels genres d’accompagnement souhaite le président du CNT ? « C’est un accompagnement technique, c’est un accompagnement politique, un accompagnement diplomatique mais aussi un accompagnement dans le cadre de la présentation de la bonne image et la meilleure image possible du pays et surtout la volonté de ses dirigeants à faire des choses de manière durable » a-t-il exprimé. Et si cela est fait, Dr Dansa Kourouma rassure en disant que : « Nous pouvons les rassurés que le travail continuera avec le CNT mais aussi avec le gouvernement pour qu’on ait une lecture cohérente et transparente de la situation du pays et d’un engagement à mettre en place toutes les normes possibles qui puissent promouvoir un processus démocratique inclusif en Guinée » a-t-il souligné.
Oumar M’Böh