Policiers et usagers sont confrontés à d’énormes difficultés dans la circulation, surtout au niveau de certains carrefours. Pour remédier à ce phénomène, les autorités ont révisé le code de la route en 2018. L’objectif est de sécuriser la circulation routière en Guinée. Mais est-ce que ce texte est respecté par les usagers ? Que fait la police routière pour fluidifier la circulation ? notre reporter Oumar M’Böh était sur le terrain pour le constat.
Adopté par l’Assemblée nationale le 20 juin 2018, le nouveau code de la route de la République de Guinée régit la circulation routière et vise à assurer la sécurité des usagers sur les routes guinéennes. Il s’applique à tous les véhicules, conducteurs et passagers circulant sur le territoire guinéen, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Si ce texte est respecté par certains conducteurs, d’autres par contre le violent, notamment au niveau des feux de signalisations.
Selon Djiby Traoré conducteur de moto rencontré au carrefour de Coléah : « c’est un règlement de la circulation grâce auquel il n’y a pas assez d’accidents de circulation au niveau des carrefours. Parce que dès que le feu rouge s’allume on s’arrête et si le feu est vert c’est une permission de passer. Malheureusement certains ne respectent pas ces feux de signalisations. Vous verrez par exemple le feu est rouge mais certains motards passent, même si la police siffle, ils continuent » a-t-il regretté.
Pour sa part, Koivogui BABOU chauffeur dit être conscient du respect du code de la route. « Moi c’est mon habitude pour le respect du code de la route dans la circulation. Tout conducteur a l’obligation de respecter le code de la route. Surtout ici à Conakry les conducteurs doivent rouler doucement car ce n’est pas la jungle, c’est la capitale » a-t-il rappelé.
L’article 8 du nouveau code de la route en Guinée est relatif à l’immobilisation d’un véhicule qui violerait ce texte par un agent verbalisateur. Pendant la durée de son immobilisation, le véhicule demeure sous la responsabilité juridique de son conducteur ou de son propriétaire. Au carrefour Fayçal des agents de la police routière règlementent la circulation 7 jours sur 7. Brigadier-chef, Eman Traoré, explique.
« Nous nous canalisons ici sur les quatre parties pour éviter que la circulation soit bloquée parce que tout le monde est pressé pour rentrer à la maison. Donc, nous sommes là pour les satisfaire, malheureusement certains conducteurs de motos, de taxis et même voire des personnels et personnalités ne respectent pas les consignes que nous donnons » a-t-elle regretté.
Ce travail de la police routière est salué par de nombreux usagers au niveau du carrefour Fayçal. C’est le cas d’Ibrahima Sylla qui y traverse chaque jour. « les agents qui sont au niveau du carrefour Donka travaillent très bien, ils font arrêter les véhicules pour que les usagers passent » a-t-il témoigné.
Malgré qu’ils soient confrontés à des difficultés à cause des mauvais comportements de certains conducteurs, des agents de la police routière disent être déterminés à faire leur travail 24H sur 24 à la satisfaction des usagers. Brigadier-chef, Eman Traoré. « A l’heure là nous avons chaque un mois deux tenues, donc nous sommes équipés en tenues, en casquettes, en chaussures. Ce qui fait que la police routière est très propre actuellement, tout est entré en ordre cela grâce aux efforts des autorités auxquelles nous remercions de passage. De notre côté le travail va continuer avec ardeur, courage et détermination parce que nous sommes là au service de la population » a-t-elle ajouté.
Les agents de la police routière invitent les conducteurs et usagers à respecter le code de la route. Une manière d’éviter les accidents de la circulation et des embouteillages.
Oumar M’Böh