Après avoir vigoureusement démenti des rumeurs alarmantes sur l’état du président Paul Biya, les autorités du Cameroun ont « formellement interdit » aux médias d’évoquer sa santé, dans une note ministérielle adressée aux gouverneurs régionaux, selon des médias français.
« Le chef de l’Etat est la première institution de la République, et les débats sur son état relèvent du domaine de la sécurité nationale », stipule la note signée par Paul Atanga Nji, le ministre de l’administration territorial, citée par le quotidien « le monde ».
« Tout débat dans les médias sur l’état du président de la République est par conséquent formellement interdit », et « les contrevenants devront faire face à la rigueur de la loi », souligne la note.
L’absence prolongée de Paul Biya ( 91 ans) qui n’a fait aucune apparition publique depuis le début de septembre, a suscité des inquiétudes, des questions puis des rumeurs alarmantes sur les réseaux sociaux.
Présent à Pékin au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) du 4 au 6 septembre, le chef de l’Etat, âgé de 91 ans, n’a pas participé à la dernière Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies à New York, ni au dernier Sommet de la francophonie, à Villers-Cotterêts (Aisne) et Paris, indique « le monde »
Réagissant aux rumeurs quant à l’état de santé de Paul Biya, la présidence camerounaise a publié mardi un communiqué assurant que le président se porte bien. Il « travaille et vaque à ses occupations à Genève », selon la présidence ; il « se porte bien et rejoindra le Cameroun dans les prochains jours », a précisé le porte-parole du gouvernement.
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