Que de frustrations chez les paysans de Koba Tatema dans le Préfecture de Boffa en cette période de grandes pluies. Dans cette zone rizicole de la Basse Guinée qui fait d’elle un des greniers de la Guinée, les fortes pluies obligent les agriculteurs de la localité de rester à la maison, s’est confié à l’AGP, un des membres de la commune de convergence de la sous-préfecture.
Toujours impuissants, ces paysans vivent actuellement la précarité toute l’année faute de bons rendements agricoles dus aux gigantesques inondations qui touchent leurs champs agricoles. Un phénomène qui s’accentue d’année en année. C’est souvent au mois de juillet où les pépinières sont en terme que les eaux de pluies et celle de l’Océan Atlantique se donnent rendez-vous pour y faire des désastres, chose qui influence nettement sur le calendrier agricole jamais respecté depuis les années 70 à Koba Tatema car les travaux de repiquage du riz sont ramenés au mois d’octobre au lieu de juin précise-t-il.
Dénonçant « l’indifférence » de département de tutelle, les agriculteurs de la sous-préfecture de Koba Tatema crient leurs ras-le-bol et demandent l’aménagement immédiat de toutes les plaines cultivables de la localité, le renouvellement de tous les ouvrages de franchissement y compris les voies d’accès héritées de la colonisation, l’arrêt de tout paiement de n’importe quels droits d’occupations aux autorités locales ajoute-t-il.
Actuellement à Koba Tatema, les 90% des populations comptent sur l’importation et se nourrissent au même titre que les citadins du riz asiatique. Alors l’autosuffisance alimentaire en Guinée n’est pas pour demain a lâché un autre membre de la commune de convergence de la sous-préfecture de Koba Tatema.
AGP