Les travaux du sommet de la Conférence des parties membres de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29) ont démarré lundi à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.
Le correspondant d’Anadolu a rapporté que la 29ème édition de la réunion annuelle a démarré en présence de chefs d’Etats, de gouvernements et d’organisations internationales.
Le sommet se poursuivra jusqu’au 22 novembre courant, avec la perspective de fixer de nouveaux objectifs de financement et l’appui aux efforts fournis par les pays en développement, afin d’atténuer les incidences des changements climatiques et l’adaptation avec ses effets actuels et futurs.
Le sommet discutera également de la transition de l’énergie fossile à des ressources énergétiques propres et durables.
« La COP29 rassemblera les dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile pour proposer des solutions concrètes au problème déterminant de notre époque », a noté l’ONU, soulignant la nécessité d’une collaboration pour lutter contre les impacts croissants des changements climatiques. L’un des principaux thèmes de la conférence de cette année est le financement climatique.
L’ONU souligne la nécessité de mobiliser des milliards de dollars pour aider les pays à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre tout en renforçant leur résilience face aux menaces liées au climat.
« L’un des principaux thèmes de la COP29 sera le financement, car des milliers de milliards de dollars sont nécessaires aux pays pour réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre et protéger les vies et les moyens de subsistance contre l’aggravation des impacts des changements climatiques », a déclaré l’organisation.
Conclu en 1992, le traité de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) est né des premières conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans le but de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre afin d’éviter de graves perturbations du climat causées par l’activité humaine.
Depuis sa création, la CCNUCC a soutenu les accords mondiaux sur le climat tels que le Protocole de Kyoto en 1997 et l’Accord de Paris en 2015.
Les 198 pays membres de la Convention se réunissent chaque année pour évaluer les progrès et négocier des réponses collectives à la crise climatique. La conférence de cette année à Bakou promet de remettre l’accent sur des engagements concrets et des mécanismes de financement innovants pour stimuler le progrès mondial.
Source: Anadolu