Le Parlement installé par la junte au Mali a adopté jeudi 7 août un projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation, dont une disposition exclut toute partition du pays en proie à un séparatisme touareg.
La charte a été adoptée à l’unanimité des 124 parlementaires présents, a affirmé un membre du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif mis en place par les militaires au pouvoir au Mali, après un double coup d’État en 2020 et en 2021. Le texte doit être promulgué par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, pour entrer en vigueur.
« Résolution des différends »
« Les principes fondamentaux énoncés dans la Charte portent sur l’unité du Mali et le refus de toute forme de partition, la laïcité de l’État et l’égalité de tous les citoyens devant la loi », a expliqué jeudi un membre de la commission de rédaction du document.
« Elle pose également le principe du refus de l’impunité, tout en reconnaissant la possibilité du pardon et de la réparation, du dialogue comme moyen privilégié de résolution des différends et du respect des droits humains et de la diversité culturelle », a-t-il poursuivi.
Le document officiel de la charte avait été officiellement remis le 22 juillet au président Goïta par la commission. Le FLA avait, le 24 juillet, dénoncé « une manœuvre politique dilatoire » de la junte » et réaffirmé son « engagement constant » pour « une reconquête totale » de l’Azawad, nom du territoire qu’il revendique.
(Avec AFP)