Dans la nuit de mercredi à jeudi, un glissement de terrain a frappé la localité de Manéah, dans la préfecture de Coyah. Des maisons ont été englouties, des familles décimées, laissant derrière elles un paysage de désolation. Le drame a plongé la communauté dans un silence lourd, interrompu seulement par le bruit des opérations de secours.
Aux premières heures qui ont suivi l’événement, un haut responsable de l’État s’est rendu sur place. Sa présence n’a pas été limitée à une simple visite de protocole : selon les témoignages et les observations recueillis sur le terrain, il a participé activement aux opérations de recherche, épaulant les secouristes dans le déblaiement des décombres. Des habitants ont remarqué sa proximité avec les équipes de secours, partageant l’effort physique et l’urgence des recherches dans un contexte extrêmement difficile.
Le passage de cet homme d’État a été perçu comme un symbole de solidarité et de proximité. Dans un environnement où la peur et la détresse dominaient, sa présence a renforcé la mobilisation collective et apporté un soutien moral aux familles sinistrées. Les opérations de secours ont continué, rythmées par le travail acharné des secouristes, sous l’œil attentif des autorités locales et de l’administration centrale.
Au fil des heures, le drame de Manéah a laissé place à une image frappante, celle d’un État engagé et présent, incarné par la figure d’un responsable public prêt à s’impliquer sur le terrain, là où la douleur et l’urgence se font les plus intenses. Dans ce contexte de pertes et de ruines, cette mobilisation concrète rappelle que, face à la tragédie, la solidarité et l’action restent les réponses essentielles.
Oumar M’Böh